Photo-reportage réalisé par notre envoyé spécial à Muzzarfarpur dans la région du Bihar (nord-est de l'Inde), Mouhssine Ennaïmi
A Muzzafarpur, les enfants utilisent des bouées en guise de radeau pour se déplacer au milieu des habitations inondées. La région du Bihar (au nord-est de l'Inde) est la plus touchée par la mousson exceptionnelle de cette année. Plus de 4 millions de personnes sinistrées.
Entre Muzzafarpur et Darbhanga, au nord est de l'Inde, une famille dans un abri de fortune. Plusieurs milliers de sinistrés ont trouvé refuge près des routes et des voix ferrées, au-dessus du niveau de l'eau, dans des tentes aussi insalubres qu'étroites.
Toujours sur la route entre Muzzafarpur et Darbhanga, une femme dans son refuge temporaire. Dans l’urgence, les sinistrés ont fui en abandonnant tout derrière eux. Livrés à eux-mêmes, ils sont obligés de s’abriter avec des bâches et des sacs en plastiques.
Le ministre en charge du Développement des zones rurales, Raghuvansh Prasad Singh, est venu à la rencontre des sinistrés dans la région du Bihar. Selon lui, «l'aide apportée est totalement inappropriée, négligée par le gouvernement fédéral et encouragée par le gouvernement central de New Delhi».
En marge du meeting politique, une distribution de nourriture est organisée. Les enfants sont les premiers servis car ils sont les plus vulnérables en cas de crise humanitaire.
Dès la baisse des eaux, les villageois rentrent chez eux, à Singhia, après plusieurs jours passés dans des abris temporaires et le plus loin possible des inondations. La situation sanitaire reste toutefois inquiétante.
Les sinistrés pompent l'eau habituellement potable mais les inondations ont pollué les nappes phréatiques. Les personnes déplacées n'ont plus accès à l'eau potable, à la nourriture et aux médicaments.
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