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Alzheimer: une journée contre la dépendance

par Pascaline Minet

Article publié le 21/09/2007 Dernière mise à jour le 21/09/2007 à 17:16 TU

Bernard Gulon, 82 ans, installe sa femme Denise, atteinte de la maladie d'Alzheimer, le 19 septembre 2007, à Paris, dans un centre d'accueil de jour pour malades d'Alzheimer.(Photo : AFP)

Bernard Gulon, 82 ans, installe sa femme Denise, atteinte de la maladie d'Alzheimer, le 19 septembre 2007, à Paris, dans un centre d'accueil de jour pour malades d'Alzheimer.
(Photo : AFP)

Première cause de dépendance des personnes âgées, la maladie d’Alzheimer touche près de 850 000 personnes en France. Nicolas Sarkozy a fait de la lutte contre cette maladie un de ses chantiers présidentiels en chargeant une commission d’élaborer un plan de lutte contre cette pathologie : ce dernier aura notamment pour rôle d'encourager la recherche sur l'Alzheimer. La médecine reste en partie impuissante face à la maladie et les équipes de chercheurs ont plusieurs défis à relever.

Premier objectif de la recherche sur l'Alzheimer : affiner les outils diagnostics. En effet, trop souvent la maladie est identifiée quand les troubles de mémoire sont déjà bien installés. Les spécialistes cherchent un moyen de la détecter avant l'apparition des symptômes les plus graves, en associant aux tests de mémoire des techniques modernes d'imagerie médicale du cerveau mais aussi des analyses biologiques, effectuées soit dans le liquide de la moëlle épinière, soit, à plus long terme, dans le sang.

Autre défi pour la science, élaborer de nouveaux traitements. Actuellement on ne guérit pas la maladie Alzheimer, mais on en atténue les symptômes. De nouvelles molécules sont à l'étude, qui devraient cette fois agir directement sur la pathologie pour enrayer le développement de la maladie. Parmi les autres pistes prometteuses, il y a celle d'un vaccin thérapeutique : il serait administré aux malades pour que leur système immunitaire lutte contre la mort des neurones. Ce dernier devrait être mis sur le marché dans les mois ou les années à venir.

D'autres voies de recherche existent : certaines équipes tentent par exemple de stimuler par des injections la repousse des cellules nerveuses. Mais, cette méthode ne devrait pas être opérationnelle avant plusieurs années.

Mais, la recherche dispose-t-elle d’un budget suffisant pour son financement ?

Guy le Rochais

Vice président de l'association France Alzheimer

« 830 millions d'euros pour Alzheimer ce n'est pas suffisant. »

 

Pour en savoir plus :

http://www.chups.jussieu.fr/ext/neuranat/  (site d'imagerie cérébrale mis au point par D. Hasboun neuroanatomiste du CHU de la Pitié Salpêtrière)

 

DR