Gynécologie-obstétrique
Yaoundé, premier congrès franco-camerounais
par Michèle Diaz
Article publié le 09/10/2007 Dernière mise à jour le 09/10/2007 à 16:19 TU
Une femme se repose au côté de son bébé le 19 avril 2001 au service pédiatrie de l'Hôpital central d'Abobo dans la banlieue d'Abidjan.
(Photo : AFP)
Le premier congrès franco-camerounais de gynécologie-obstétrique, qui se tient à Yaoundé du 9 au 11 octobre 2007, se veut plate-forme d’échanges d’expériences entre praticiens français et camerounais. Le congrès est co-organisé par la Société des gynécologues-obstétriciens du Cameroun (Sogoc) le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) et l’Association franco-camerounaise pour la santé de la mère et de l’enfant (AFCASEME).
Rencontre avec le Dr Clarisse Kingue Ekollo, chef de service à la maternité de Clermont dans l'Oise au nord de Paris et présidente de l'association franco-camerounaise pour la santé de la mère et de l'enfant.
Présentation du congrès avec le Dr Clarisse Kingue Ekollo
« La mortalité maternelle est de 600 pour 100 000 accouchements au Cameroun contre 2 pour 100 000 en France. »
La situation de la gynécologie au Cameroun est très difficile, le point sur ces difficultés avec le Dr Ernestine Gwet-Bell, gynécologue obstétricienne à Douala (Cameroun).
Dr Ernestine Gwet-Bell
« En Afrique, il y a des contradictions entre une forte natalité, une surmortalité infantile et maternelle ainsi que des problèmes de stérilité aussi bien chez les hommes que chez les femmes. »
