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Ostéoporose

Les traitements médicamenteux

par Marion Urban

Article publié le 19/10/2007 Dernière mise à jour le 19/10/2007 à 18:15 TU

En matière de traitement de l'ostéoporose, les laboratoires pharmaceutiques internationaux se livrent à une véritable bataille de marchés. L'ostéoporose est une maladie qui coûte cher aux services publics, puisqu'elle entraîne des fractures à répétition, qui nécessitent des hospitalisations.

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Près de 75 millions de personnes souffrent d'ostéoporose en Europe, aux États-Unis et au Japon, et le nombre de malades, compte tenu de l'allongement de la durée de vie, ne peut qu'augmenter.

Par ailleurs, une bonne partie de médicaments (corticoïdes, antiépileptiques, antipsychotiques, stéroïdes...) utilisés pour d'autres maladies, ont des effets secondaires sur la santé de l'os.

Que les médicaments intègrent des hormones ou qu'ils s'appuient sur les molécules présentes dans l'os, tous contribuent à faire reculer sensiblement les risques de fractures.

Étant entendu qu'ils ne dispensent pas de suivre une bonne hygiène de vie.

Des médicaments offensifs

Les spécialistes recommandent la prudence dans les traitements de l'ostéoporose à base d'hormones. Selon une étude de la Women's Health Initiative, publiée en juillet 2002, ces traitements augmentent le risque de thromboses veineuses, d'embolies pulmonaires, troubles digestifs et cancers du sein. La prise sous forme transcutanée réduit cependant les risques d'embolie.

L'évaluation des bénéfices/risques d'un traitement hormonal de l'ostéoporose est impératif.

Des molécules révolutionnaires

La molécule de bisphosphonate ressemble à une molécule présente dans l'os, mais elle est beaucoup plus résistante aux ostéoclastes. Les laboratoires pharmaceutiques l'utilisaient jusqu'à présent pour des maladies osseuses spécifiques comme la maladie de Paget. Une formule par injection annuelle vient tout juste d'obtenir les autorisations de marché dans l'Union européenne.

Les modulateurs sélectifs des récepteurs de oestrogènes (SERM) dont le raloxifène est le produit-phare, ont montré une nette capacité à prévenir les cancers du sein en même temps que de combattre la perte du tissu osseux, particulièrement des vertèbres et des hanches.

Mais, bisphosphonates et SERMS ont aussi des effets indésirables. Il convient de consulter son médecin.

Jean-Denis Laredo, chef de radiologie ostéo-articulaire de l'hôpital Lariboisière.

« Le dépistage de l'ostéoporose se fait sur interrogatoire par le médecin

19/10/2007 par Michèle Diaz