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Archéologie

Des textes cunéiformes, datant de 2500 avant Jésus-Christ, viennent d'êtres mis au jour sur le site archéologique de Mari, dans l'est de la Syrie …

par Dominique Raizon (avec AFP)

Article publié le 12/11/2007 Dernière mise à jour le 12/11/2007 à 11:47 TU

Ces textes permettront de mieux connaître cette civilisation et notamment « d'identifier les noms des dieux vénérés à Mari », a précisé le responsable de la mission de fouilles française, Pascal Butterlin. Une statuette cassée, représentant un orant (personnage en prière), a été également retrouvée au pied du plus grand monument religieux de la ville de Mari, ainsi que des fragments de trois autres statues, datant du troisième millénaire avant notre ère.

« C'est la plus ancienne statue découverte à Mari depuis 40 ans. C'est une statue de petite taille mesurant une vingtaine de centimètres, dont la tête a été cassée, probablement volontairement lors de la destruction de Mari [vers 1760 avant JC] », a expliqué Pascal Butterlin. L'an dernier, une tombe contenant des bijoux en or datant de 2500 avant JC avaient été découverts sur le site. Ils sont comparables à ceux trouvée à Ur, dans le sud-ouest de l'Irak, a indiqué Pascal Butterlin, qui dirige depuis 2005 les fouilles du site de Mari, près de la frontière irakienne.

La ville de Mari, érigée aux confins de la Syrie près de l'Euphrate au début du troisième millénaire, a été découverte en 1933 par une équipe d'archéologues français, dirigée par André Parrot. Elle reflète les débuts de la civilisation urbaine en Syrie. Mari est réputée pour ses palais, ses temples et ses écoles d'art. Les archéologues y ont aussi découvert un lot d'archives administratives exceptionnelles datées de l'époque du roi Hammurabi de Babylone (1792-1750 av. JC).