par Dominique Raizon
Article publié le 21/11/2007 Dernière mise à jour le 25/01/2008 à 18:00 TU
Napuka est un atoll situé dans l'archipel des Tuamotu en Polynésie française.
(Photo : IRD)
Bien que la Polynésie ne soit pas directement partie de la Convention sur la diversité biologique, elle participe activement à la protection et la conservation des espèces endémiques, vulnérables ou menacées de disparition. Avec quelque 5,5 millions de kilomètres carrés, le milieu marin polynésien, ourlé de près de13 000 kilomètres de récifs et de lagons, constitue le second espace maritime du Pacifique sud après celui de l’Australie, et représente la moitié du domaine maritime français.
Riche de plus de huit cents espèces de crustacés, d’environ 170 espèces de coraux, 11 espèces de dauphins, 4 espèces de baleines et au moins 425 espèces d’algues indigènes, cette région du globe renfermerait, selon les scientifiques, une des plus grandes diversités géomorphologiques récifales des communautés d’outre-mer. Olivier Laroussinie nous dresse le bilan de santé de cette région du monde où se trouvent concentrés plus de 550 monts sous-marins, sur les quelque 14174 identifiés sur la planète.
« Les lagons et les monts sous-marins sont deux grands ensembles particulièrement importants. »
Le caractère insulaire de la Polynésie confère aux espèces une aire de répartition réduite et des populations de faible effectif, ce qui les rend plus vulnérables que les espèces continentales. Par ailleurs, le nombre d’îles, leur dispersion et l’accès souvent difficile rendent compliquées les expéditions scientifiques mais aussi les actions de gestion et de conservation.
Ministre du Développement durable et de l'Environnement de la Polynésie française.
« La Polynésie devient incontournable en matière de biodiversité. »
La création de l’Agence des aires marines protégées rentre dans le cadre d’un dispositif plus large, celui du plan d’action pour la mer de la stratégie française pour la biodiversité. Quel rôle va-t-elle jouer exactement ?
Directeur de l'Agence des aires marines protégées.
« Le contexte est généralement favorable mais il y a toujours un endroit où il faut agir de façon réglementaire. »
Pour en savoir plus:
1/ Depuis 1996, la Polynésie française dispose d'un nouveau statut d'autonomie, se gouverne librement et démocratiquement.
L'Etat est représenté par le Haut-commissaire, qui a la charge des intérêts nationaux, du respect des lois et des engagements internationaux, de l'ordre public et du contrôle administratif.
Quelque 48 communes sont placées sous la juridiction d'un administrateur d'Etat, qui assure la tutelle administrative.(cliquez ici)
2/ Site de L'agence des aires marines protégées
Directeur de l'Agence des aires marines protégées
« L'Agence donne et coordonne une vision d'ensemble des efforts et des réalisations françaises. »
27/11/2007 par Arnaud Jouve
Vice-présidente du Congrés de la Nouvelle Calédonie
« L'installation de nouvelles aires marines protégées a été dynamisée par le projet d'inscription des lagons au patrimoine mondial de l'humanité. »
27/11/2007 par Arnaud Jouve
Directeur de cabinet du Préfet des Terres australes et antarctiques françaises
« Ce sont des espaces protégés par la force des choses puisque difficiles d'accès. »
27/11/2007 par Arnaud Jouve
Directeur de campagnes du WWF
« Certaines activités sont garantes de la gestion de la conservation des espaces. »
27/11/2007 par Arnaud Jouve