par Arnaud Jouve
Article publié le 23/11/2007 Dernière mise à jour le 23/11/2007 à 17:49 TU
La Convention d’Helsinki, créé en 1974 -comme toutes les conventions- est un outil démuni de moyens de mise en œuvre, qui attend justement de ce programme une véritable capacité d’action. L’initiative est considérée comme une grande première, car pour la première fois il s’agit de protéger une mer par un programme international. Ce programme s’inscrit dans le prolongement de la Convention d’Helsinki, qui a déjà pour objectif la protection de cet espace maritime.
Petite, puisque sa superficie totale est d’environ 450 000 km², la mer Baltique est également peu profonde, soit quelque 55 mètres de profondeur en moyenne. Très fermée, elle est en outre également vulnérable aux pollutions, car elle met beaucoup de temps pour se renouveler. Ainsi, estime-t-on aujourd’hui que, sur plus de 100 000 km² de fonds sous marin, la faune y est totalement décimée. Les causes du désastre sont principalement attribuées aux multiples pollutions provenant, en grande partie, des pays industriels qui la borde.
Ce plan d’action prévoit une réduction de certains rejets, voire l’interdiction de certains déchets dangereux, dans l’espoir d’un retour à une situation écologiquement acceptable vers 2021. Plan toutefois critiqué par certaines Organisations non gouvernementales, qui estiment que, sans pouvoirs contraignants, cette initiative ne sera qu’une belle déclaration d’intention.
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