par Dominique Raizon
Article publié le 03/04/2008 Dernière mise à jour le 05/12/2008 à 15:17 TU
« La consommation de diesel produit des gaz à effet de serre et nous essayons de les réduire sensiblement. Nous espérons mettre fin à une production de trois mille tonnes annuelles de dioxyde de carbone », explique José Moscoso, l'un des promoteurs de ce programme. Pour parvenir à ces fins, le projet démarre avec trois turbines produisant 800 kilowatt heures chacune. Ces éoliennes devraient permettre de réduire de moitié la consommation de diesel à San Cristobal, la seconde île la plus peuplée des Galapagos.
Il y a un an, le gouvernement avait décrété l'état d'urgence pour l'archipel, en annonçant des restrictions pour les vols et les permis de résidence, ainsi que la limitation du tourisme. Outre les éoliennes, le gouvernement équatorien prévoit également la mise en oeuvre de programmes d'énergie solaire et l'utilisation de bio-combustible.
Soutien financier du G8
Classé par l'Unesco au patrimoine mondial de l'Humanité depuis 1978, l'archipel entouré d'une réserve marine unique au monde figure aussi depuis juin sur sa liste du patrimoine mondial en péril, notamment en raison de l'augmentation du tourisme.
Ce projet a reçu un soutien financier des pays les plus industrialisés du G8 à savoir : les Etats-Unis, Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Russie et Royaume-Uni.
Pour en savoir plus :
Site du syndicat des énergies renouvelables (SER)
A propos d'énergies renouvelables
05/12/2008