par RFI
Article publié le 13/05/2008 Dernière mise à jour le 14/05/2008 à 14:35 TU
Le projet de loi très controversé sur les organismes génétiquement modifiés, examiné en deuxième lecture ce 13 mai 2008 par l'Assemblée nationale, a été rejeté à la surprise générale. Une motion de procédure déposée par les communistes a été votée à une voix près, entraînant le rejet du texte. Le Premier ministre a annoncé qu'il allait convoquer une commission mixte paritaire Sénat-Assemblée, pour soumettre à nouveau le texte au vote des deux chambres. L'opposition demande à Nicolas Sarkozy de « ne pas passer en force » sur ce dossier.
Après 3 mois de discussions mouvementées et différents allers-retours entre l’Assemblée nationale et le Sénat, l'opposition au projet de loi Borloo- Kosciusko-Morizet reste vive dans le camp des anti-OGM : ces derniers disent, notamment, ne pas retrouver dans ce texte les engagements pris dans le cadre du Grenelle de l’Environnement.
« Ce texte de loi est d’abord une adaptation d’une directive européenne de 2001 que la France a eu beaucoup de mal à retranscrire en droit français. »
Le rejet surprise du texte ce mardi montre la division persistante entre les députés et sénateurs sur cette loi.
Un projet dénoncé par le député Vert Noël Mamère. Avec lui, les socialistes avaient prévu de déposer 810 amendements sur ce projet pour en limiter autant que possible les impacts et tactiquement pour en retarder l'échéance.
Ni pour ni contre, Marc Laffineur, médecin, réagit de manière plus nuancée.
Vice-Président de l’Assemblée Nationale
« Moi je suis médecin et je réagis en disant que l'on peut trouver des plantes qui peuvent permettre d'aider dans la recherche et dans la thérapie. »
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Chercheur, professeur au Museum national d'histoire naturelle.
« Les pollens, comme pour Tchernobyl, peuvent aller très loin, jusqu'aux nuages. »
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