par Charlotte Alix
Article publié le 31/10/2008 Dernière mise à jour le 31/10/2008 à 15:20 TU
« Au niveau européen, la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées n'ont jamais bénéficié d'un affichage politique fort », tel est le constat qu'a fait Nicolas Sarkozy pour justifier l'inscription de ces maladies comme priorité de l'Union européenne.
Venus de toute l'Europe, plusieurs centaines d'acteurs de la lutte contre la maladie d'Alzheimer ont partagé leurs expériences pour mettre en place une meilleure coopération entre les Etats-membres.
Vers une stratégie de lutte européenne
Et, comme pour la France, Nicolas Sarkozy imagine cette stratégie sous forme de plan. Un plan communautaire qui pourrait s'articuler autour de trois axes : la recherche, la prise en charge et la qualité de vie des patients, et enfin l'éthique et les aspects juridiques.
Selon la dernière étude européenne, qui date de 1991, plus de six millions d'Européens sont atteints par la maladie d'Alzheimer.
Un chiffre largement sous-estimé, selon les associations.