par Charlotte Alix
Article publié le 18/08/2009 Dernière mise à jour le 18/08/2009 à 16:23 TU
Des extraterrestres à la tête en forme de citron, une lueur mystérieuse au-dessus d'un cimetière: tels sont quelques-uns des éléments les plus originaux contenus dans des documents du dossier "ovnis" du ministère britannique de la Défense (MoD) déclassifiés lundi.
Parmi les près de 800 «rencontres» avec des extraterrestres recensées sur la période, l'un des récits les plus intrigants est celui de deux garçons qui ont affirmé avoir parlé avec un martien à la tête en forme de citron, apparu devant eux dans un champ, le 4 mai 1995. « Nous vous voulons, venez avec nous », aurait déclaré l'extraterrestre, selon un rapport de la police établi à partir des déclarations des deux enfants, qui semblaient « agités et perturbés ». « Ils ont déclaré que l'objet était haut comme environ quatre maisons et se tenait à environ dix mètres d'eux », ajoute le rapport, qui précise que deux policiers envoyés sur les lieux deux jours plus tard n'avaient trouvé qu'un agriculteur désherbant ses cultures.
Un autre incident a été enregistré aux premières heures du 15 juillet 1996, quand des personnes ont fait état d'un ovni oscillant au-dessus du cimetière de Widnes, dans le nord-ouest de l'Angleterre, avant de soi-disant décocher des rayons laser vers le sol.
En 1995, 117 cas d'observation d'ovnis ont été déclarés. Ce total est passé à 609 en 1996, année de sortie du film Independence Day : « Il est évident qu'il y a une sorte de lien entre les histoires dans les journaux, les programmes télévisés et les films sur des extraterrestres, et le nombre d'observations d'ovnis qui sont rapportées », a commenté l'expert en ovnis David Clarke. Et, hormis 1996, l'une des années les plus productives pour les ovnis avait été 1978, quand était sorti le film Rencontre du troisième Type, a-t-il souligné.
Nouveau responsable du GEIPAN
« Les archives britanniques ne ressemblent pas tout à fait à nos archives françaises. Certes 30% des cas de visions d'ovnis signalés s'expliquent rationnellement; mais quelque 22% restent des cas mystérieux pour la communauté scientifique.»
Commentaire sur la décision britannique de déclassifier ses dossiers.
Pour en savoir plus :
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