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Recherche/ Maladie d'Alzheimer

Trois nouveaux gènes en cause

par  RFI

Article publié le 07/09/2009 Dernière mise à jour le 07/09/2009 à 14:31 TU

Auguste Deter, patiente d'Aloïs Alzheimer, sur laquelle il décrivit pour la première fois, en 1906, la maladie d'Alzheimer.(Domaine public)

Auguste Deter, patiente d'Aloïs Alzheimer, sur laquelle il décrivit pour la première fois, en 1906, la maladie d'Alzheimer.
(Domaine public)

La revue Nature Genetics vient de publier les travaux d'études de deux équipes de chercheurs, une française et une britannique, lesquelles ont identifié, 15 ans après la découverte du gène APOE4, qui prédispose à la maladie, trois nouveaux facteurs de susceptibilité génétique. Une découverte qui «ouvre de nouvelles voies d'approche» dans la recherche de nouvelles cibles de traitement.

Les causes exactes de l’apparition de la maladie d’Alzheimer, incurable et très invalidante, sont encore inconnues. Si l'âge reste un un déterminant majeur, les scientifiques estiment que plusieurs facteurs sont en cause, distinguant d'une part les risques liés à l’environnement -comme par exemple l’exposition à des métaux lourds comme le mercure-, et ceux liés à une une susceptibilité génétique.

C’est sur les gènes qu’ont travaillé les deux équipes. En comparant le génome de plusieurs milliers de personnes atteintes d’Alzheimer au génome de personnes en bonne santé, les chercheurs sont parvenus à identifier trois nouvelles formes génétiques favorisant la maladie ou, au contraire, protégeant contre cette pathologie.

Deux des gènes découverts joueraient notamment un rôle dans l’élimination du constituant des plaques amyloïdes, qu’on appelle aussi plaques séniles, c'est-à-dire des plaques qui sont responsables de la mort des cellules cérébrales impliquées dans la mémoire et les fonctions intellectuelles.

Mieux comprendre les mécanismes de la maladie 

Un autre gène interviendrait, quant à lui, dans la transmission de l’influx nerveux, c’est-à-dire dans la communication entre les neurones.

Plus de quinze ans après la découverte du gène dit «de l’apolipoprotéine E», dont certaines forment multiplient par quatre le risque de contracter la maladie d’Alzheimer, ces découvertes permettent de mieux comprendre les mécanismes de la maladie. Cette découverte offre à l'industrie pharmaceutique de nouvelles pistes dans la mise au point d'un traitement. 

Tous les scientifiques s'accordent à dire que l'on peut très bien avoir hérité de gènes prédisposant à telle ou telle pathologie, cela ne signifie pas pour autant que l'on développera la dite maladie.

Pour en savoir plus :

Consulter les sites

- du ministère français de la Santé

- du CNRS : Un logiciel pour voir Alzheimer autrement

- de la Fondation des maladies mentales

- de la Fondation Médéric Alzheimer 

- de l'Inserm

DR