par Charlotte Alix
Article publié le 17/09/2009 Dernière mise à jour le 17/09/2009 à 10:45 TU
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, lors d'une conférence de presse, le 24 août 2009.
(Photo : Reuters)
En une semaine, la France a enregistré un doublement du nombre de personnes contaminées par le virus H1N1… Pour autant la ministre de la santé s’est voulue rassurante : l’impact de l’épidémie ne justifie pas le passage au niveau 6 d’alerte endémique, le niveau le plus élevé.
Roselyne Bachelot affirme que les autorités sanitaires se tiennent prête et que le système est en alerte. Achats de masques, de nouveaux respirateurs, commandes de millions de vaccins, le ministère, au nom du principe de précaution, n’a pas lésiné sur les moyens.
La vaccination ne sera pas obligatoire
Au sujet des vaccins, la ministre n’exclue pas que l’Agence européenne du médicament – qui doit rendre son avis sur ces vaccins dans les prochains jours – que cette agence, donc, retienne un schéma à une injection au lieu de deux pour certaines catégories de personnes.
La ministre rappelle que la vaccination ne sera pas obligatoire, mais elle en appelle à la responsabilité de chacun, à l’altruisme de chacun, selon ses mots, notamment de ceux qui sont au contact des publics à risque…enfants, femmes enceintes, personnes malades…