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Maladie nosocomiale

Un espoir pour lutter contre le staphylocoque doré

par Charlotte Alix

Article publié le 17/09/2009 Dernière mise à jour le 17/09/2009 à 13:10 TU

Infection très dangereuse, le staphylocoque doré se contracte le plus souvent à l’hôpital. Cette bactérie est responsable de dizaines de milliers de décès chaque année. Présentés le 15 septembre 2009 au Congrès mondial sur les maladies infectieuses à San Francisco, de nouveaux antibiotiques offrent un nouvel espoir …

Clathrina clathrus (Porifera) - Croatie.CC-BY-SA-2.0-FR

Clathrina clathrus (Porifera) - Croatie.
CC-BY-SA-2.0-FR

Combattre le staphylocoque doré est un défi pour les chercheurs du monde entier : plusieurs laboratoires l'ont relevé, et ont présenté ce mardi des pistes encourageantes.

Le staphylocoque doré, appelé « super-pathogène » du fait de sa multi-résistance aux antibiotiques, est un véritable fléau notamment dans les centres hospitaliers américains. La bactérie y représente plus de 60% des infections nosocomiales, les infections qui se contractent à l’hôpital.

Mais on l’attrape aussi dans les clubs de sports, dans les prisons, et même sur certaines plages de Californie.

Les éponges produisent naturellement des antibiotiques naturels

Le staphylocoque doré s’attaque à des organes comme le rein ou le cœur, et provoque une forte fièvre. Il tue 20% des personnes infectées ce qui représentait - aux Etats-Unis - 19 000 décès en 2005… c'est-à-dire plus que le nombre de décès attribué là-bas au sida.

A San Francisco, lors du Congrès sur les maladies infectieuses, deux nouveaux antibiotiques expérimentaux ont été présentés, et jugés très prometteurs. Ces antibiotiques visent avant tout à lutter contre la résistance du staphylocoque doré. Les essais cliniques sont en cours et la recherche se poursuit, notamment en Inde, où un laboratoire travaille sur un micro-organisme provenant d’une éponge marine. En effet, les éponges produisent naturellement des bactéries très puissantes, des bactéries qui sont ni plus ni moins que des antibiotiques naturels.

Pour en savoir plus :

Consulter le site

- de l'Institut Curie, à Paris

- de l'Institut de veille sanitaire