par Charlotte Alix
Article publié le 17/09/2009 Dernière mise à jour le 17/09/2009 à 13:10 TU
Le staphylocoque doré, appelé « super-pathogène » du fait de sa multi-résistance aux antibiotiques, est un véritable fléau notamment dans les centres hospitaliers américains. La bactérie y représente plus de 60% des infections nosocomiales, les infections qui se contractent à l’hôpital.
Mais on l’attrape aussi dans les clubs de sports, dans les prisons, et même sur certaines plages de Californie.
Les éponges produisent naturellement des antibiotiques naturels
Le staphylocoque doré s’attaque à des organes comme le rein ou le cœur, et provoque une forte fièvre. Il tue 20% des personnes infectées ce qui représentait - aux Etats-Unis - 19 000 décès en 2005… c'est-à-dire plus que le nombre de décès attribué là-bas au sida.
A San Francisco, lors du Congrès sur les maladies infectieuses, deux nouveaux antibiotiques expérimentaux ont été présentés, et jugés très prometteurs. Ces antibiotiques visent avant tout à lutter contre la résistance du staphylocoque doré. Les essais cliniques sont en cours et la recherche se poursuit, notamment en Inde, où un laboratoire travaille sur un micro-organisme provenant d’une éponge marine. En effet, les éponges produisent naturellement des bactéries très puissantes, des bactéries qui sont ni plus ni moins que des antibiotiques naturels.
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