Tennis
Hello, le soleil brille !
par Gérard Dreyfus
Article publié le 28/05/2001 Dernière mise à jour le 27/05/2001 à 22:00 TU
Les internationaux de France se sont ouverts ce lundi 28 mai et dureront jusqu'au 10 juin. Pour une fois, le soleil semble durablement au rendez-vous de Roland Garros.
Deuxième des quatre tournois majeurs du tennis mondial, après l'Australie, et avant l'Angleterre et les Etats-Unis, le tournoi de Roland-Garros est depuis bien longtemps un des événements les plus populaires des manifestations sportives organisées chaque année en France. Régulièrement, il attribue les titres de champion et championne du monde de la terre battue. Les plus grands y rêvent de victoire, sans toujours l'obtenir, car les matches y sont souvent très longs, épuisants en raison d'une chaleur parfois caniculaire. Cette année, le Brésilien Gustavo Kuerten, double vainqueur en 1997 et 2000 paraît le mieux armé pour se succéder à lui-même. Dans le tournoi féminin, en revanche, point de tenante du titre, la Française Mary Pierce ayant été contrainte de renoncer en raison d'une blessure.
A Roland Garros, les ingrédients de la réussite sont connus : d'abord le soleil. Sa présence donne au petit périmètre vert (comme les arbres) et rouge (comme la terre des courts) ,situé à la lisière du bois de Boulogne, un parfum champêtre et un avant-goût de vacances. Un ciel dégagé, si possible bien bleu, un soleil rayonnant mais pas étouffant, contribuent toujours à faire d'une édition un bon ou un mauvais cru.
Quinze jours pour convaincre
Deuxième élément indispensable, la présence des meilleurs du moment, avec quelques vedettes consacrées, en forme, voire quelques anciens toujours plaisants à voir jouer. De ce point de vue, le tournoi masculin manque un peu de relief cette année : les stars , on pense tout de suite aux duettistes américains, Pete Sampras û jamais vainqueur à Paris û et André Agassi û couronné seulement en 1999 û sont un peu en retrait. Sampras depuis des mois et des mois, constamment accablé par des blessures, et Agassi depuis quelques semaines après un début de saison étincelant avec notamment des victoires à l'Open d'Australie puis à Indian Wells et à Miami. Dans le tournoi féminin, il y a fort à parier que la victoire sourira à une inédite, car l'Espagnole Arantxa Sanchez, l'unique candidate à avoir remporté l'épreuve (1989, 1994 et 1998), n'est plus une gamine. Elle est sur son terrain de prédilection, mais elle risque d'être bousculée par le rythme imposée par les cadettes, au rang desquelles figurent Martina Hingis, les s£urs Williams, Venus et Serena, Jennifer Capriati sortie récemment du fin fond des oubliettes en remportant à l'étonnement général l'Open d'Australie, voire Jelena Dokic ou Elena Dementieva. Sans oublier la Française Amélie Mauresmo.
Le troisième ingrédient de la réussite tient dans le bon comportement des Françaises et des Français. Et Amélie Mauresmo figure au premier rang des favorites. Elle vient de remporter quatre tournois en cinq finales, à Paris, Nice, Amelia Island et Berlin. Sa puissance et sa solidité, sa forme et son envie de vaincre en font la fille à battre du tournoi. Reste qu'à Roland Garros, le tirage au sort et la chance jouent leur rôle pour les prétendants au titre. Les Français, eux, courent toujours derrière Yannick Noah dont le succès à Paris remonte à dix-huit ans. La génération des Sébastien Grosjean, Arnaud Clément( finaliste contre Agassi en Australie), Nicolas Escudé a délivré ces derniers mois pas mal de promessesàreste à les concrétiser.
Fête du tennis à la française, Roland Garros a quinze jours de jeux sets et matches pour convaincre, à l'heure où le tournoi fête sa centième édition, cent-dix ans après la victoire de l'Anglais Briggs dans une épreuve qui n'avait réuni queà cinq participants. Quinze jours pour respirer un peu d'une atmosphère à l'ancienne avec des championnes et des champions prêts à se battre jusqu'au dernier souffle pour la victoire.
A Roland Garros, les ingrédients de la réussite sont connus : d'abord le soleil. Sa présence donne au petit périmètre vert (comme les arbres) et rouge (comme la terre des courts) ,situé à la lisière du bois de Boulogne, un parfum champêtre et un avant-goût de vacances. Un ciel dégagé, si possible bien bleu, un soleil rayonnant mais pas étouffant, contribuent toujours à faire d'une édition un bon ou un mauvais cru.
Quinze jours pour convaincre
Deuxième élément indispensable, la présence des meilleurs du moment, avec quelques vedettes consacrées, en forme, voire quelques anciens toujours plaisants à voir jouer. De ce point de vue, le tournoi masculin manque un peu de relief cette année : les stars , on pense tout de suite aux duettistes américains, Pete Sampras û jamais vainqueur à Paris û et André Agassi û couronné seulement en 1999 û sont un peu en retrait. Sampras depuis des mois et des mois, constamment accablé par des blessures, et Agassi depuis quelques semaines après un début de saison étincelant avec notamment des victoires à l'Open d'Australie puis à Indian Wells et à Miami. Dans le tournoi féminin, il y a fort à parier que la victoire sourira à une inédite, car l'Espagnole Arantxa Sanchez, l'unique candidate à avoir remporté l'épreuve (1989, 1994 et 1998), n'est plus une gamine. Elle est sur son terrain de prédilection, mais elle risque d'être bousculée par le rythme imposée par les cadettes, au rang desquelles figurent Martina Hingis, les s£urs Williams, Venus et Serena, Jennifer Capriati sortie récemment du fin fond des oubliettes en remportant à l'étonnement général l'Open d'Australie, voire Jelena Dokic ou Elena Dementieva. Sans oublier la Française Amélie Mauresmo.
Le troisième ingrédient de la réussite tient dans le bon comportement des Françaises et des Français. Et Amélie Mauresmo figure au premier rang des favorites. Elle vient de remporter quatre tournois en cinq finales, à Paris, Nice, Amelia Island et Berlin. Sa puissance et sa solidité, sa forme et son envie de vaincre en font la fille à battre du tournoi. Reste qu'à Roland Garros, le tirage au sort et la chance jouent leur rôle pour les prétendants au titre. Les Français, eux, courent toujours derrière Yannick Noah dont le succès à Paris remonte à dix-huit ans. La génération des Sébastien Grosjean, Arnaud Clément( finaliste contre Agassi en Australie), Nicolas Escudé a délivré ces derniers mois pas mal de promessesàreste à les concrétiser.
Fête du tennis à la française, Roland Garros a quinze jours de jeux sets et matches pour convaincre, à l'heure où le tournoi fête sa centième édition, cent-dix ans après la victoire de l'Anglais Briggs dans une épreuve qui n'avait réuni queà cinq participants. Quinze jours pour respirer un peu d'une atmosphère à l'ancienne avec des championnes et des champions prêts à se battre jusqu'au dernier souffle pour la victoire.
