Rugby : Coupe du monde
France-Angleterre: sommet de l’hémisphère nord
par Guillaume Naudin
Article publié le 01/03/2002 Dernière mise à jour le 28/02/2002 à 23:00 TU
Le choc France-Angleterre, samedi 2 mars, constitue le sommet du tournoi des 6 nations et désignera l’équipe-phare de l’hémisphère nord. Le XV de France a battu l'Angleterre 20 à 15.
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Comme chaque année, les rugbymen français et anglais vont se disputer la suprématie dans le traditionnel tournoi des 6 nations. Un choc annuel qui met aux prises les équipes réputées les meilleures de l'hémisphère nord. Comme c'est le cas depuis trois saisons, les Anglais partent avec les faveurs des pronostics.
Le sélectionneur français, Bernard Laporte, l'affirme haut et fort : «L'Angleterre est la meilleure équipe du monde». Et c'est vrai que le XV de la rose qui se présente ce samedi sur la pelouse du stade de France a de sérieux arguments à faire valoir: un paquet d'avant extrêmement solide avec en plus, depuis quelques saisons, des lignes arrières devenues talentueuses. C’est le cocktail qui permet aux Anglais de postuler fort logiquement au titre, virtuel les années sans coupe du monde, de plus forte équipe de la planète ovale. L'équipe de l'entraîneur Clive Woodward semble actuellement imbattable. Les Anglais ont remporté leurs 5 derniers matches dont 2 cet automne face à l'Afrique du sud et face aux champions du monde australiens.
Incapacité à gérer les matchs à enjeu ?
Le XV de la rose a entamé l'édition 2002 du tournoi sur un rythme infernal. Score de 29 à 3 avec une équipe privée de ses principaux titulaires face aux Ecossais à Edinburgh, puis 45 à 11 à Twickenham face aux Irlandais. Des joueurs irlandais punis d'avoir eu, au mois d'octobre dernier dans le dernier match d'un tournoi 2001 perturbé par l'épidémie de fièvre aphteuse, l'outrecuidance de priver l'Angleterre du grand Chelem. Et c'est peut-être là que le bât blesse pour le XV d'Angleterre. Après trois échecs d'affilée sur la dernière marche pour le grand chelem, les supporters commencent à s'inquiéter de l'incapacité de l'équipe à négocier les matches clés.
C'est en partie là dessus que comptent les Français pour jouer un mauvais tour de plus à leurs adversaires préférés. En partie seulement car l'équipe de France a, elle aussi, quelques références. Notamment des victoires à l'automne contre les même Australiens et Sud-Africains et avec une manière un peu plus flamboyante que les Anglais. Ce qui frappe chez les Français c'est leur capacité à se mettre au niveau des équipes qu'ils rencontrent. C'est vrai dans le bon sens mais surtout dans le mauvais. En ouverture du tournoi, les Français ont battu l'Italie 33 points à 12 dans un match qui restera comme une insulte au beau jeu. Contre les Gallois à Cardiff, ils ont souffert mille maux avant que l'arbitrage vidéo ne leur donne la victoire pour 3 petits points. Face aux Anglais, favoris logiques de ce match, les Français compteront une fois de plus sur cette faculté d'adaptation pour se sublimer et signer un de ces exploits dont ils ont l'habitude.
Comme chaque année, les rugbymen français et anglais vont se disputer la suprématie dans le traditionnel tournoi des 6 nations. Un choc annuel qui met aux prises les équipes réputées les meilleures de l'hémisphère nord. Comme c'est le cas depuis trois saisons, les Anglais partent avec les faveurs des pronostics.
Le sélectionneur français, Bernard Laporte, l'affirme haut et fort : «L'Angleterre est la meilleure équipe du monde». Et c'est vrai que le XV de la rose qui se présente ce samedi sur la pelouse du stade de France a de sérieux arguments à faire valoir: un paquet d'avant extrêmement solide avec en plus, depuis quelques saisons, des lignes arrières devenues talentueuses. C’est le cocktail qui permet aux Anglais de postuler fort logiquement au titre, virtuel les années sans coupe du monde, de plus forte équipe de la planète ovale. L'équipe de l'entraîneur Clive Woodward semble actuellement imbattable. Les Anglais ont remporté leurs 5 derniers matches dont 2 cet automne face à l'Afrique du sud et face aux champions du monde australiens.
Incapacité à gérer les matchs à enjeu ?
Le XV de la rose a entamé l'édition 2002 du tournoi sur un rythme infernal. Score de 29 à 3 avec une équipe privée de ses principaux titulaires face aux Ecossais à Edinburgh, puis 45 à 11 à Twickenham face aux Irlandais. Des joueurs irlandais punis d'avoir eu, au mois d'octobre dernier dans le dernier match d'un tournoi 2001 perturbé par l'épidémie de fièvre aphteuse, l'outrecuidance de priver l'Angleterre du grand Chelem. Et c'est peut-être là que le bât blesse pour le XV d'Angleterre. Après trois échecs d'affilée sur la dernière marche pour le grand chelem, les supporters commencent à s'inquiéter de l'incapacité de l'équipe à négocier les matches clés.
C'est en partie là dessus que comptent les Français pour jouer un mauvais tour de plus à leurs adversaires préférés. En partie seulement car l'équipe de France a, elle aussi, quelques références. Notamment des victoires à l'automne contre les même Australiens et Sud-Africains et avec une manière un peu plus flamboyante que les Anglais. Ce qui frappe chez les Français c'est leur capacité à se mettre au niveau des équipes qu'ils rencontrent. C'est vrai dans le bon sens mais surtout dans le mauvais. En ouverture du tournoi, les Français ont battu l'Italie 33 points à 12 dans un match qui restera comme une insulte au beau jeu. Contre les Gallois à Cardiff, ils ont souffert mille maux avant que l'arbitrage vidéo ne leur donne la victoire pour 3 petits points. Face aux Anglais, favoris logiques de ce match, les Français compteront une fois de plus sur cette faculté d'adaptation pour se sublimer et signer un de ces exploits dont ils ont l'habitude.
