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Jeux Olympiques 2012

Mention très bien à Paris pour les Jeux Olympiques de 2012

par Gérard Dreyfus

Article publié le 06/06/2005 Dernière mise à jour le 06/06/2005 à 17:23 TU

La France a démontré sa volonté d'accueillir la plus grande manifestation sportive du monde en organisant une fête exceptionnelle sur les Champs-Elysées transformés pour un dimanche en stade multisports avec une piste d'athlétisme, un bassin de natation et des démonstrations de plusieurs disciplines olympiques.(Photo : AFP)

La France a démontré sa volonté d'accueillir la plus grande manifestation sportive du monde en organisant une fête exceptionnelle sur les Champs-Elysées transformés pour un dimanche en stade multisports avec une piste d'athlétisme, un bassin de natation et des démonstrations de plusieurs disciplines olympiques.
(Photo : AFP)

Le Comité d'évaluation du CIO a fait son rapport sur les cinq villes candidates à l'organisation des Jeux Olympiques. Paris et Londres obtiennent la meilleure note, devant Madrid et New York, enfin Moscou dont on peut d'ores et déjà prévoir qu'elle n'est plus dans la course.

A un mois du vote des membres du Comité International Olympique lors de l'assemblée générale de Singapour, on connaît les attendus du rapport de la commission d'évaluation déléguée dans les cinq villes dans le courant du mois de mars. Sans surprise elle a attribué ses meilleures notes à Paris et à Londres à peu près dans toutes les matières (infrastructures, hébergement, santé, environnement, transports, village olympique, medias etc.). New York et Madrid obtiennent une mention bien; Moscou semble hors course faute d'avoir établi un dossier suffisamment précis.

Le rapport de la commission d'évaluation est transmis à titre purement consultatif. S'il donne une indication, il n'est pas dit qu'il sera consulté par tous les votants. Qui, pour nombre d'entre eux, ont déjà une idée très précise pour laquelle ils vont voter. Leur choix est affectif, sportif, politique également, sans qu'il soit possible de déterminer lequel de ces éléments prime les deux autres. Les derniers choix du CIO ont à l'évidence démontré que l'institution de Lausanne a une telle maîtrise de son dossier sur tous les plans économiques, médiatiques et sportifs que sa décision aura de l'importance en priorité pour la ville désignée. Qui devra mettre en conformité ses actes à ses engagements. De ce point de vue Paris a offert toutes les garanties comme le souligne le rapport établi par la présidente de la commission d'évaluation, Nawal El Moutawakil, championne olympique du 400m haies à Los Angeles en 1984, et ceux qui l'accompagnaient dans sa tournée des quatres capitales et de New-York. Paris et derrière elle la France ont, peut-être un peu plus que Londres, sa principale rivale, démontré leur volonté d'accueillir la plus grande manifestation sportive du monde en organisant une fête exceptionnelle sur les Champs-Elysées transformés pour un dimanche en stade multisports avec une piste d'athlétisme, un bassin de natation et des démonstrations de plusieurs disciplines olympiques. Un oui aux Jeux, énorme et massif, venant d'un pays qui considère que les Jeux du baron Pierre de Coubertin font partie du patrimoin national. Un enthousiasme à l'opposé de la morosité qui avait entouré huit jours plus tôt le référendum sur la constitution européenne.

Les bons points décernés par le CIO sont un encouragement. Ils ne signifient en aucun cas que Paris sortira vainqueur de ce combat de titans. Mais ils s'ajoutent au fait que Paris et la France qui ont beaucoup fait pour le rayonnement des Jeux depuis de nombreuses décennies méritent d'être récompensés d'un militantisme jamais démenti. Paris a tous les atouts pour réussir. Mais au jeu des Jeux la roue ne tourne pas toujours comme les uns et les autres le souhaiteraient. le choix sera celui d'une centaine d'hommes et de femmes dont le vote emprunte les sinuosités du coeur.