par RFI
Article publié le 05/07/2007 Dernière mise à jour le 05/07/2007 à 09:11 TU
La ville des bords de la mer Noire a été choisie par les membres du Comité international de l’olympique (CIO) réunis à Guatemala city. Sotchi a été préféré au second tour de scrutin à Pyongcheang en Corée du Sud, l'autrichienne Salzbourg ayant été éliminée dès le premier tour.
La venue du président Russe Vladimir Poutine a sans doute pesé de tout son poids dans cette désignation. En choisissant Sotchi, le CIO fait un choix téméraire. C'est simple, dans cette ville de 400 000 habitants située à 1 500 Km au sud de Moscou, au pied d'un Caucase en guerre depuis des années, il y a tout à faire, tout à construire.
La région est totalement vierge. Il n'y a pas d'infrastructure de transports, pas de tradition de compétitions hivernales, sur les 11 infrastructures de compétition nécessaires, 4 seulement existent. Quant aux infrastructures hôtelières, la datcha du président Poutine, sans doute très jolie, risque fort d'être insuffisante. Au total, ce sont au moins 12 milliards de dollars d'investissement qui seront nécessaires.
Quant il avait été élu président du CIO, le Belge Jacques Rogge avait évoqué des jeux plus modestes pour le futur. Il n'a visiblement pas encore réussi à convaincre les membres de son institution. Ce sera peut-être pour les Jeux d'été de 2016.
La Russie est en fête après l'annonce du choix par le CIO de Stochi pour l'organisation des Jeux olympiques de 2014
«C’est évidement une bonne nouvelle pour la Russie car sur le papier Sotchi faisait plutôt figure d’outsider.»