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Football

Banderole anti-Ch'tis: l’Elysée fait «le point sur la situation»

par  RFI

Article publié le 01/04/2008 Dernière mise à jour le 01/04/2008 à 20:12 TU

Le président français Nicolas Sarkozy (à g) a reçu, ce 1er avril à l'Elysée, le député-maire de Lens Guy Delcourt (à d), le président du club de football lensois Gervais Martel (3e d) et son entraîneur Jean-Pierre Papin (2e à d) en compagnie du secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte (2e à g).(Photo : AFP)

Le président français Nicolas Sarkozy (à g) a reçu, ce 1er avril à l'Elysée, le député-maire de Lens Guy Delcourt (à d), le président du club de football lensois Gervais Martel (3e d) et son entraîneur Jean-Pierre Papin (2e à d) en compagnie du secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte (2e à g).
(Photo : AFP)

Après l'affaire de la banderole anti-Ch'tis déployée samedi 29 mars lors de la finale de la Coupe de la Ligue au Stade de France, le président français Nicolas Sarkozy a reçu ce mardi 1er avril les dirigeants du Racing Club de Lens et le député-maire (PS) de la ville, Guy Delcourt, afin de faire « le point sur la situation ».

Une enquête préliminaire pour provocation à la haine ou à la violence a été ouverte ce mardi 1er avril par le parquet de Bobigny en Seine-Saint-Denis. Les policiers de la brigade de la Répression de la délinquance contre la personne (BRDP) épluchent les vidéos de sécurité du Stade de France pour tenter d'identifier ceux qui ont déployé cette banderole injurieuse pour les habitants du nord de la France. Le président français Nicolas Sarkozy, témoin des faits, a également reçu ce mardi les dirigeants du RC Lens et le député-maire (PS) de Lens Guy Delcourt, afin de faire « le point sur la situation ». Ces derniers étaient accompagnés de Bernard Laporte, secrétaire d'Etat aux Sports :

Bernard Laporte

Secrétaire d'Etat aux Sports

«C'est tout le contraire du sport.»

écouter 00 min 23 sec

01/04/2008 par Olivier Chermann

Pour le maire de la ville, Guy Delcourt, il pourrait y avoir des « réseaux beaucoup plus profonds » derrière l'affaire de la banderole. Et il a appelé la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) à s'y intéresser lors d’une conférence de presse tenue ce même jour à l’Assemblée nationale :

Guy Delcourt

Maire de Lens

«Il y a actuellement en France des mouvements subversifs...»

écouter 01 min 11 sec

01/04/2008 par Olivier Chermann

« Il y avait 175 stadiers lensois et 175 du PSG samedi soir. Comment ce fait-il qu'une banderole de 25-30 mètres ait pu rentrer dans le stade, qu'on ait eu le temps de la laisser s'installer, et qu'on n'intervienne pas ? », s'est interrogé Gervais Martel, le président du Racing Club de Lens, pour qui il faut plus de sévérité dans le foot :

Gervais Martel

Président du Racing Club de Lens

«Il faut augmenter les sanctions

écouter 00 min 52 sec

01/04/2008 par Olivier Chermann

L’avocat de Lens, Marc-Antoine Lévy a, de son côté, évoqué une liste de cinquante supporteurs du PSG interdits de stade: « Seuls huit d'entre eux ont été effectivement interdits. Il semblerait que les 42 qui ont pu accéder au Stade de France sont de ceux qui ont déployé la banderole » :

Marc-Antoine Levy

Avocat de la ville de Lens

«On demande à ce que des investigations approfondies soient menées sous la direction du parquet de Bobigny.»

écouter 01 min 06 sec

01/04/2008 par Olivier Chermann

L’entraîneur lensois, Jean-Pierre Papin s'en est remis, lui, aux instances fédérales, attendant qu'elles « tapent un grand coup » :

Jean-Pierre Papin

Entraîneur du Racing Club de Lens

«Il faut éradiquer ce fléau des stades de football».

écouter 01 min 10 sec

01/04/2008 par Olivier Chermann

Sur le plan sportif, le PSG risque la suspension de son terrain, des matches à huis clos ou encore un retrait de points en championnat. La Coupe de la ligue devrait cependant rester propriété du PSG dans la mesure où le règlement prévoit que le résultat d'un match qui est allé à son terme est acquis.