Euro 2008
Questions sur l’arbitrage
par RFI
Article publié le 19/06/2008 Dernière mise à jour le 19/06/2008 à 14:34 TU
Roberto Rosetti inflige un carton jaune au joueur grec Karagounis le 14 juin à Salzburg.
(Photo : Reuters)
Trop de fautes d’arbitrages sur les pelouses autrichiennes et suisses ? Dans les grandes compétitions internationales, les « hommes en noir » sont souvent montrés du doigt pour des erreurs quasiment toujours commises de bonne foi mais qui peuvent peser lourd au moment du décompte des points… Bilan du premier tour de l’Euro 2008.
Qu’elles alimentent les regrets des pays éliminés ou la peur rétrospective des qualifiés, les polémiques liées à l’arbitrage des matchs du premier tour étaient inévitables… L’UEFA elle-même ne pouvait les ignorer, elle qui affirmait au coup d’envoi de la compétition que « notre dix-septième équipe, celle des arbitres est en grande forme ».
Mais il y a eu cette main dans la surface du tchèque Tomas Ujfalusi, non sifflée par l’arbitre italien Roberto Rosetti en match d’ouverture, ou bien ce but, injustement refusé à l’Italien Luca Toni face à la Roumanie pour un hors jeu imaginaire par le norvégien Tom Henning Ovrebo… Et, enfin, il y a eu ce penalty, « cadeau » accordé au voisin suisse face au Portugal par l’arbitre autrichien Konrad Plautz dans un match qui heureusement ne comptait plus pour les qualifications en quarts…
Une finale à 10 000 euros
Mais il y a eu cette main dans la surface du tchèque Tomas Ujfalusi, non sifflée par l’arbitre italien Roberto Rosetti en match d’ouverture, ou bien ce but, injustement refusé à l’Italien Luca Toni face à la Roumanie pour un hors jeu imaginaire par le norvégien Tom Henning Ovrebo… Et, enfin, il y a eu ce penalty, « cadeau » accordé au voisin suisse face au Portugal par l’arbitre autrichien Konrad Plautz dans un match qui heureusement ne comptait plus pour les qualifications en quarts…
Une finale à 10 000 euros
Tom Henning Ovrebo siffle un hors jeu devant l'Italien Luca Toni, le 13 juin à Zurich.
(Photo : Reuters)
Rosetti, Ovrebo, Klautz, trois noms dont la commission de sélection se souviendra au moment de désigner l’arbitre d’une finale pour laquelle il touchera tout de même 10 000 euros nets. Un « homme en noir » plus seul que jamais depuis que les écrans géants des stades répercutent à l’envie les images prises par les 27 caméras qui cernent ici chaque terrain.
Au moins ce combat inégal ne fera pas baisser un peu plus la cote des arbitres français auprès de l’UEFA puisque à l’exception du nordiste Stéphane Lannoy, cantonné au rôle de quatrième arbitre, aucun d’entre eux n’a été retenu pour ce tournoi… Au vu des polémiques en cours, on s’en féliciterait presque !
