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Football

Transfert en Ouzbékistan : Eto'o réfléchit

par Jean-François Pérès

Article publié le 17/07/2008 Dernière mise à jour le 17/07/2008 à 16:01 TU

Samuel Eto'o et Usmanov Bakhodir, le directeur général du Neftgazmontaj Kuruvchi Tachkent.(Photo : www.pfc-kuruvchi.com)

Samuel Eto'o et Usmanov Bakhodir, le directeur général du Neftgazmontaj Kuruvchi Tachkent.
(Photo : www.pfc-kuruvchi.com)

L'attaquant camerounais a tenu ce jeudi après-midi à Tachkent une conférence de presse durant laquelle il a laissé planer le suspense sur un possible transfert au Kuruvchi, un club local qui lui ferait un pont d'or pour s'attacher ses services. La tendance semble toutefois à la marche arrière.

Le site Internet du Kuruchvi a offert un court résumé de la conférence de presse tenue jeudi après-midi par Samuel Eto'o dans un grand hôtel de la capitale ouzbek. Voici ce qu'on peut en lire, traduit dans un anglais approximatif.    

"Il y avait une vraie proposition de la part de Kuruvchi. C'est pour cela que je suis venu à Tachkent. L'une des raisons de ma présence, c'est de connaitre les gens du club et tout ce qui se rattache d'intéressant à ce pays. Je veux juste dire que j'ai d'autres propositions d'autres clubs, et je choisirai la meilleure pour moi. Ce soir (jeudi) je repars en Espagne et c'est de là-bas que j'annoncerai ma décision finale. J'ai un accord avec le vice-président de Kuruvchi Tavakkal Isomilov et c'est à lui que je donnerai la primeur de ma décision à une date que nous tenons secrète."

Que retenir de ces quelques phrases ? Que Samuel Eto'o semble extrêmement réservé, voire qu'il fait machine arrière.

Aucun enthousiasme annonciateur d'un proche transfert ne peut être décelé dans ses propos. Le fait que le joueur rentre ce soir en Espagne peut également être interprété comme une volonté de ne pas froisser sur place ses hôtes d'un jour.

La piste pourrait donc se refroidir dans les heures qui viennent et avec elle, la possibilité d'un contrat apparemment hallucinant (le montant n'a pas été vérifié) : 40 millions d'euros pour une saison.   

Le Camerounais s'expliquera sans doute bientôt sur ce voyage express en Ouzbékistan, qui n'a pour l'instant servi qu'à une chose, faire connaitre le Kuruvchi Tachkent, deuxième du dernier championnat local.

Mais peut-être était-ce la vraie raison de tout ce tintamarre ?   

Adossé à de puissants groupes pétroliers et gaziers, le club, à travers ses dirigeants, a trouvé un moyen original de se hisser à la hauteur d'un club européen mythique dont il souhaite, pourquoi pas ?, se rapprocher. Faute d'informations solides, on nage dans ce dossier dans un océan d'hypothèses.

Dénouement dans les prochains jours...