Tour du Cameroun (1ère étape)
Houdo Sawadogo prend le jaune
par Christophe Carmarans (avec Philippe Zickgraf)
Article publié le 17/02/2009 Dernière mise à jour le 18/02/2009 à 17:51 TU
La 1ère étape s'est déroulée sous une chaleur accablante.
® Philippe Zickgraf / RFI
Le Burkinabé Houdo Sawadogo s'est adjugé la 1ère étape à Maroua en battant sur le fil l'enfant du pays, Joseph Sanda. Les deux hommes s'étaient échappés à 50 km de l'arrivée en compagnie de l'Ivoirien Bassirou Konté qui a joué de malchance en étant victime d'une crevaison sur la fin du parcours.
C’est sous une chaleur étouffante que s’est élancé ce Tour du Cameroun 7e édition pour une première étape très sélective : 148 km entre Moutourwa-Kaélé et Maroua, dans le nord du pays. Les coureurs ont cependant été récompensés de leurs efforts car ils ont été accueillis dans une ambiance extraordinaire à Maroua où s’étaient massés des milliers de spectateurs pour assister à l’arrivée sur le boulevard du Renouveau. Tous espéraient une victoire de l’enfant du pays, Joseph Sanda, vainqueur de l’épreuve l’an passé mais ce dernier n’a pris que la deuxième place, derrière le Burkinabé Houdo Sawadogo.
L’étape s’est jouée pour une bonne part à 50km de l’arrivée lorsqu’un trio composé de Sanda, Sawadogo et de l’Ivoirien Bassirou Konté a faussé compagnie au peloton. Konté allait être le grand animateur de la course mais une crevaison survenue dans les derniers kilomètres l’empêchait de se mêler à la lutte finale. La victoire semblait alors tendre les bras à Sanda qui connaît bien les rues de Maroua mais il se faisait coiffer au sprint par Sawadogo, premier africain (en dehors des Camerounais) à se parer d’un maillot jaune dans l’histoire de l'épreuve.
Moutourwa-Kaélé - Maroua
Le résumé de la 1ère étape
La malchance de Konté
De g à d : Joseph Sanda, Gueswende Sawadogo et Bassirou Konté sur le podium à Maroua.
® Philippe Zickgraf / RFI
Un groupe de quatorze coureurs franchissait la ligne 1’20’’ plus tard, réglé au sprint par Konté qui prenait la 3e place convoitée par le professionnel estonien Jaan Kirsipuu. L’Ivoirien n’avait pas volé le droit de revêtir le maillot rouge de la combativité, tunique sponsorisée cette année par RFI. Pour un peu, on écrirait qu'il s'est dépensé sans compter. Derrière, le gros du peloton accusait le coup avec un retard de plus de 10 min sur les premiers. Mercredi, la 2e étape devrait être un peu moins sévère :
