Football – Championnat de France (8e journée)
Ça sent le soufre à Lens
par David Kalfa
Article publié le 02/10/2009 Dernière mise à jour le 02/10/2009 à 13:36 TU
Le Tunisien de Lens, Issam Jemaa, en difficulté face à Adil Rami.
(Photo : AFP)
Le Racing Club de Lens reçoit l’Olympique lyonnais dans le cadre de la 8e journée du championnat de France. Les Lensois, 13e de Ligue 1, restent une série de deux défaites et deux matches nul après un bon début de saison. La crise couve au sein du club artésien alors que RCL a de sérieux atouts à faire valoir.
Ça sent le soufre à la Gaillette, le centre d’entraînement du RC Lens. Ce 1er octobre, Jean-Guy Wallemme, l’entraîneur du club nordiste, a provoqué une réunion avec ses joueurs. Au menu des débats, une défaite 3-0 au Mans lors de la 7e journée du championnat de France, le début de saison délicat du RCL et des tensions persistantes au sein du groupe. « C’est une histoire d’hommes et il faut que ça se règle entre hommes, lance l’intéressé. Et je pense que l’on est assez mature, que l’on a assez de complicité entre nous, et d’honnêteté pour résoudre ces problèmes-là ».
Le coach défend sa démarche avant un match compliqué, ce samedi 3 octobre, face à Lyon, en Ligue 1 : « J’ai fait des entretiens individuels auparavant et, derrière, j’ai fait cet entretien collectif. Pour les entretiens individuels, il ne s’agissait pas d’entretiens à bulletin secret. Les choses dites de façon individuelle devaient être mises sur le devant, dans le vestiaire, pour que chacun s’exprime et soit à l’écoute. C’est dans la communication que l’on règle les problèmes, que l’on trouve des solutions... »
« Tributaires des résultats »
Les quatre dernières sorties en L1 – deux défaites, deux matches nul – ont réveillé des rancœurs latentes au sein du club, rancunes estompées par des victoires successives face à Auxerre et à Grenoble. Certains joueurs n’ont toujours pas digéré la rétrogradation en Ligue 2, en 2008, et mettent en cause la responsabilité de coéquipiers dans ce naufrage. A en croire, l’attaquant Razak Boukari, rien de bien méchant toutefois : « Il y a des tensions à Lens, bien sûr. Comme dans tous les clubs d’ailleurs. Mais il faut faire abstraction de ça. On revient de L2 et on veut se maintenir. Ça passe par des gros matches chaque semaine. […] Il ne va falloir rien lâcher. Ce qui nous est peut-être arrivé. La fatigue aussi explique notre baisse de régime. »
Wallemme prévient : un mauvais résultat face à l’OL aurait des conséquences néfastes. Et le vernis pourrait craquer. Il faut « rassembler nos forces en faisant en sorte que l’état d’esprit et l’ambiance générale nous amènent à être performants. Et pas l’inverse. Sinon, on reste trop tributaire des résultats. Si l’on attend de gagner des matchs pour avoir une cohésion »… A Lens, les résultats font la pluie et le beau temps. Une éclaircie est prévue dans le Nord-Pas-de-Calais ce samedi soir. Un signe ?
Le coach défend sa démarche avant un match compliqué, ce samedi 3 octobre, face à Lyon, en Ligue 1 : « J’ai fait des entretiens individuels auparavant et, derrière, j’ai fait cet entretien collectif. Pour les entretiens individuels, il ne s’agissait pas d’entretiens à bulletin secret. Les choses dites de façon individuelle devaient être mises sur le devant, dans le vestiaire, pour que chacun s’exprime et soit à l’écoute. C’est dans la communication que l’on règle les problèmes, que l’on trouve des solutions... »
« Tributaires des résultats »
Les quatre dernières sorties en L1 – deux défaites, deux matches nul – ont réveillé des rancœurs latentes au sein du club, rancunes estompées par des victoires successives face à Auxerre et à Grenoble. Certains joueurs n’ont toujours pas digéré la rétrogradation en Ligue 2, en 2008, et mettent en cause la responsabilité de coéquipiers dans ce naufrage. A en croire, l’attaquant Razak Boukari, rien de bien méchant toutefois : « Il y a des tensions à Lens, bien sûr. Comme dans tous les clubs d’ailleurs. Mais il faut faire abstraction de ça. On revient de L2 et on veut se maintenir. Ça passe par des gros matches chaque semaine. […] Il ne va falloir rien lâcher. Ce qui nous est peut-être arrivé. La fatigue aussi explique notre baisse de régime. »
Wallemme prévient : un mauvais résultat face à l’OL aurait des conséquences néfastes. Et le vernis pourrait craquer. Il faut « rassembler nos forces en faisant en sorte que l’état d’esprit et l’ambiance générale nous amènent à être performants. Et pas l’inverse. Sinon, on reste trop tributaire des résultats. Si l’on attend de gagner des matchs pour avoir une cohésion »… A Lens, les résultats font la pluie et le beau temps. Une éclaircie est prévue dans le Nord-Pas-de-Calais ce samedi soir. Un signe ?
| Bordeaux et Lyon ont-ils le coffre ? |
L’Olympique lyonnais se présentera à Lens sans Lisandro Lopez, touché aux adducteurs, Jean II Makoun, parti au Cameroun, et Mathieu Bodmer, suspendu. Claude Puel, l’entraîneur de l’OL, a évoqué les nombreuses blessures au sein de son effectif. Pépins physiques qu’il attribue à un calendrier surchargé. Laurent Blanc, son homologue bordelais, a abondé dans son sens, dénonçant les cadences infernales. Ses Girondins se rendent à Saint-Etienne sans Yoann Gourcuff, blessé en Ligue des champions face au Maccabi Haïfa. L’enchaînement des matches de Ligue 1 et de Champions League pose problème aux deux techniciens. Bordelais et Lyonnais trouveront-ils les ressources nécessaires pour prolonger leur invincibilité en L1 ? Réponse ce week-end. |
PROGRAMME
Samedi 3 octobre (à 17h TU) :
Grenoble – Montpellier
Nice – Valenciennes
Paris-SG – Nancy
Rennes – Auxerre
Saint-Etienne – Bordeaux
Sochaux – Le Mans
Lens – Lyon (à 19h TU)
Dimanche 4 octobre :
Boulogne-sur-Mer – Lille (à 15h TU)
Toulouse – Lorient (à 15h TU)
Marseille – Monaco (à 19h TU)
