football
CAN 2000

 

RESULTATS
Le score des matchs, le classement des équipes.

ANALYSES
En direct de la CAN 2000, les chroniques des envoyés spéciaux de RFI.

LES EQUIPES
Voici le descriptif des 16 équipes qui vont s'affronter durant la CAN 2000.

CALENDRIER
Une longue compétition qui se déroule du 22 janvier au 13 février au Nigéria et au Ghana

L'HISTORIQUE
Toutes les principales dates de la Coupe d'Afrique des Nations

LE PALMARES
Le palmarès des éditions précédentes, du Soudan au Burkina-Faso.

 


ANALYSES LUNDI 14 FEVRIER 2000

Un goût amer

Pour la troisième fois les Lions Indomptables du Cameroun ont battu en finale de la CAN les Super Eagles du Nigeria. Victorieux en 1984 à Abidjan par trois buts à un, encore vainqueurs en 1988 à Casablanca mais cette fois par un but à zéro, les camarades de Rigobert Song ont pris le meilleur hier sur les partenaires de Sunday Oliseh à la faveur des tirs au but (4-3) après avoir terminé à égalité à l'issue du temps réglementaire et des prolongations (2-2).


Les Camerounais Rigobert Song et Patrick Mboma brandissent le trophée © AFP

Les deux équipes ont fait jeu égal tout au long de la rencontre, même si les Camerounais sur leur première action ont trompé le malheureux Ike Shorunmu avant de doubler la mise quelques minutes plus tard. Les Nigérians ont trouvé les ressources morales pour revenir dans le match, en inscrivant deux buts en trois minutes; le premier à la toute fin de la première mi-temps et le second au tout début de la deuxième.

Mais, pour tout le monde, cette victoire obtenue à l'arraché gardera un goût amer. Car le quatrième tir au but tenté par Victor Ikpeba avait bien franchi la ligne de but. Sans que ni l'arbitre, ni son assistant l'aient vu. La télévision ne laisse aucune équivoque sur la validité de ce tir au but, qui aurait remis les deux équipes à égalité avant les tentatives des deux capitaines, Sunday Oliseh et Rigobert Song. Après coup quand ils auront revu l'action sur le petit écran, les Nigérians auront le sentiment d'avoir été volé. Quant aux Camerounais, ils auront le sentiment d'avoir bénéficié d'un vol. Un joueur de ce niveau ne peut pas se réjouir d'une victoire qu'il aurait pu remporter autrement que sur une faute monumentale et impardonnable des arbitres. Cela porte inévitablement préjudice aux deux équipes, au vaincu qui ne l'était pas, comme au vainqueur. Cela porte tout autant préjudice au football africain. On aura tôt fait d'oublier la qualité d'ensemble des seize équipes présentes cette année au Ghana et au Nigeria. On se souviendra des conditions scandaleuses de l'issue fatale. Et si même on accepte l'idée que tout le monde peut se tromper, le sport a été une nouvelle fois victime de l'arbitraire. Il devient urgent de faire appel désormais à la télévision pour contrôler l'épreuve des tirs au but. Vraiment un très sale coup porté à la 22ème CAN dont personne ne peut tirer fierté.

GERARD DREYFUS

LES ANALYSES PRECEDENTES

Nigeria - Cameroun, un parfum de revanche (lundi 14 février 2000)

Une finale Cameroun - Nigeria? (jeudi 10 février 2000)

Les grands équipementiers prennent leurs marques (mercredi 9 février 2000)

Echos de Kumasi (dimanche 6 féfrier)

Bilans et statistiques (dimanche 6 février 2000)

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Le billet de Lagos (mardi 1 février 2000)

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D'Accra à Lagos... (samedi 29 janvier 2000)

Echos de Kumasi (jeudi 27 janvier 2000)

Les premiers enseignements (mercredi 26 janvier 2000)

Les "Super Eagles" prennent leur envol (lundi 24 janvier 2000)

Râtés à l'allumage (samedi 22 janvier 2000)

 

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