Europe
Les habits «neufs» de l'extrême-droite au Danemark
«L'Etat prend tout l'argent, l'Europe prend tout le pouvoir, les immigrants prennent tout le welfare state». Voila comment l'extrême-droite danoise résume, sous forme de slogan, ses thèmes majeurs.
Ecoutez le magazine Reporteur présenté par Dominique de Courcelles
06/02/01, 15'
En septembre dernier, au soir du referendum qui consacrait la victoire du "non", le Parti du Peuple triomphait. Pia kjaersgaard sa présidente empochait la victoire même s'il elle n'était pas la seule à prôner le "non". L'Europe fédéraliste fait horreur à ce parti ultra-nationaliste qui défend farouchement son identité.
Autre cheval de bataille du Parti du Peuple, la défense de l'Etat-providence, grande fierté des Danois. Et cet Etat-providence, estime t-il, est menacé par l'afflux d'immigrés. Ils représentent aujourd'hui 5% de la population. Réfugiés politiques, essentiellement musulmans (Turcs, Yougoslaves, Palestiniens ou Somaliens), ils sont dans le collimateur de ce parti xénophobe qui les accuse de tous les maux.
Et que font les partis traditionnels devant la progression fulgurante de ce parti d'extrême droite? D'aucuns les accusent d'une certaine complaisance, ou pour le moins d'une attitude ambiguë. Certains sont prêts à composer avec lui.
Le Parti du Peuple attend son heure: prochaines élections en mars 2002, à moins qu'elles ne soient avancées à septembre prochain. D'après les sondages, les sociaux-démocrates s'effondrent, la droite l'emporte et demandera son soutien au Parti du Peuple.
Témoignages et interviews de responsables du Parti du Peuple, de politologues, d'associations d'immigrés aident à comprendre ce qu'est ce parti d'extrême droite, nouvelle tendance, qui ne défile pas en tenues néo nazies, mais n'en n'a pas moins une idéologie extrême.
06/02/01, 15'
En septembre dernier, au soir du referendum qui consacrait la victoire du "non", le Parti du Peuple triomphait. Pia kjaersgaard sa présidente empochait la victoire même s'il elle n'était pas la seule à prôner le "non". L'Europe fédéraliste fait horreur à ce parti ultra-nationaliste qui défend farouchement son identité.
Autre cheval de bataille du Parti du Peuple, la défense de l'Etat-providence, grande fierté des Danois. Et cet Etat-providence, estime t-il, est menacé par l'afflux d'immigrés. Ils représentent aujourd'hui 5% de la population. Réfugiés politiques, essentiellement musulmans (Turcs, Yougoslaves, Palestiniens ou Somaliens), ils sont dans le collimateur de ce parti xénophobe qui les accuse de tous les maux.
Et que font les partis traditionnels devant la progression fulgurante de ce parti d'extrême droite? D'aucuns les accusent d'une certaine complaisance, ou pour le moins d'une attitude ambiguë. Certains sont prêts à composer avec lui.
Le Parti du Peuple attend son heure: prochaines élections en mars 2002, à moins qu'elles ne soient avancées à septembre prochain. D'après les sondages, les sociaux-démocrates s'effondrent, la droite l'emporte et demandera son soutien au Parti du Peuple.
Témoignages et interviews de responsables du Parti du Peuple, de politologues, d'associations d'immigrés aident à comprendre ce qu'est ce parti d'extrême droite, nouvelle tendance, qui ne défile pas en tenues néo nazies, mais n'en n'a pas moins une idéologie extrême.
par Dominique de Courcelles
Article publié le 07/02/2001