Santé
Après la méningite, la fièvre du Rift
Alors que plusieurs pays d'Afrique subsaharienne connaissent une épidémie de méningite, la fièvre du Rift, ne maladie presque similaire touche le Mali. Elle menace surtout les animaux, mais elle peut se transmettre à l'homme.
Le Mali ne s'est pas encore remis de l'épidémie de méningite qui a fait quarante deux morts au cours des trois derniers mois, que la fièvre du Rift vient de se signaler le 1er avril. Si aucune information pour le moment ne fait état du nombre des victimes de la fièvre dans ce pays, on sait que l'épizootie a été introduite par des pèlerins musulmans de retour d'Arabie Saoudite où elle aurait provoqué le décès d'une centaine de personnes. Du coup, depuis dimanche dernier, l'Algérie, pays voisin du Mali, a interdit l'importation du bétail malien. «Pour se prémunir contre le spectre de la fièvre du Rift qui se propage très vite», apprend-on de source préfectorale.
Cette fièvre a été identifiée pour la première fois en 1930, au Kenya. Elle a ressurgi en 1997-98 en Somalie, au Kenya et en Mauritanie. L'année suivante elle a fait son apparition dans le nord du Sénégal et en Afrique du Nord. En septembre 2000, cette maladie s'est manifestée pour la première fois en dehors de l'Afrique:en Arabie Saoudite. La fièvre du Rift n'a pas de zone de prédilection et elle se propage rapidement, selon l'OMS, en raison de multiples facteurs dont les conditions climatiques, la malnutrition et le mode d'infection.
Cette fièvre, provoquée par la piqûre d'une grande variété de moustiques, touche avant tout les animaux mais peut à l'occasion contaminer l'homme. Le virus responsable provient des moustiques femelles infectés qui le transmettent à leurs descendants par le biais des oeufs, de sorte que de nouvelles générations peuvent éclore en étant déjà infectées. Résultat:le virus se maintient plus longtemps dans la nature et les oeufs survivent plusieurs années dans les conditions de sécheresse. Mais c'est à la saison des pluies qu'ils éclosent ; le virus se transmet alors aux animaux sur lesquels il se nourrit.
Des vaccins pour les animaux
Les hommes sont à leur tour contaminés lorsqu'ils sont piqués par les moustiques ou en soignant des bêtes déjà infectées, voire en consommant du lait cru. Six jours après, apparaissent les premiers symptômes. Au début, ceux-ci sont semblables à la grippe maux de tête, douleurs musculaires et dorsales. Certaines personnes développent une raideur du cou, une réaction anormale à la lumière et sont sujettes aux vomissements. Ce qui peut créer une confusion avec la grippe.
La maladie se complique trois semaines après les premiers signes. Elle entraîne alors une perte de l'acuité visuelle ou une inflammation du cerveau chez le malade. La fièvre du Rift peut aussi prendre la forme d'une fièvre hémorragique. Il n'existe pas de traitement spécifique pour cette fièvre, mais des vaccins ont été mis au point essentiellement pour les animaux. Quant au vaccin à usage humain, il existe mais, faute d'être homologué, il n'est pas encore commercialisé. A en croire l 'OMS, la seule protection efficace pour l'homme consiste à éviter le contact avec les animaux et à dormir sous une moustiquaire.
Cette fièvre a été identifiée pour la première fois en 1930, au Kenya. Elle a ressurgi en 1997-98 en Somalie, au Kenya et en Mauritanie. L'année suivante elle a fait son apparition dans le nord du Sénégal et en Afrique du Nord. En septembre 2000, cette maladie s'est manifestée pour la première fois en dehors de l'Afrique:en Arabie Saoudite. La fièvre du Rift n'a pas de zone de prédilection et elle se propage rapidement, selon l'OMS, en raison de multiples facteurs dont les conditions climatiques, la malnutrition et le mode d'infection.
Cette fièvre, provoquée par la piqûre d'une grande variété de moustiques, touche avant tout les animaux mais peut à l'occasion contaminer l'homme. Le virus responsable provient des moustiques femelles infectés qui le transmettent à leurs descendants par le biais des oeufs, de sorte que de nouvelles générations peuvent éclore en étant déjà infectées. Résultat:le virus se maintient plus longtemps dans la nature et les oeufs survivent plusieurs années dans les conditions de sécheresse. Mais c'est à la saison des pluies qu'ils éclosent ; le virus se transmet alors aux animaux sur lesquels il se nourrit.
Des vaccins pour les animaux
Les hommes sont à leur tour contaminés lorsqu'ils sont piqués par les moustiques ou en soignant des bêtes déjà infectées, voire en consommant du lait cru. Six jours après, apparaissent les premiers symptômes. Au début, ceux-ci sont semblables à la grippe maux de tête, douleurs musculaires et dorsales. Certaines personnes développent une raideur du cou, une réaction anormale à la lumière et sont sujettes aux vomissements. Ce qui peut créer une confusion avec la grippe.
La maladie se complique trois semaines après les premiers signes. Elle entraîne alors une perte de l'acuité visuelle ou une inflammation du cerveau chez le malade. La fièvre du Rift peut aussi prendre la forme d'une fièvre hémorragique. Il n'existe pas de traitement spécifique pour cette fièvre, mais des vaccins ont été mis au point essentiellement pour les animaux. Quant au vaccin à usage humain, il existe mais, faute d'être homologué, il n'est pas encore commercialisé. A en croire l 'OMS, la seule protection efficace pour l'homme consiste à éviter le contact avec les animaux et à dormir sous une moustiquaire.
par Fofana Abissiri
Article publié le 05/04/2001
