France: présidentielle 2002
La course à la présidence est lancée
Alors que l'Assemblée nationale française a, une nouvelle fois, adopté mardi, l'inversion du calendrier électoral de 2002, faisant glisser la présidentielle avant les législatives, Alain Madelin relançait sa campagne tout en présentant son projet pour la présidentielle. De son côté, le mouvement Alternance 2002, lancé en janvier avec l'objectif de réaliser l'union à droite au tour de Jacques Chirac, faisait son premier test mercredi en organisant une convention des élus de l'opposition pour décider des principes et des actions à engager.
Après de bons résultats aux élections municipales de mars dernier, les élus de l'opposition sont bien décidés à surfer sur la «vague bleue». Lundi soir, Alain Madelin, président de Démocratie Libérale et candidat à la présidentielle relançait sa campagne en présentant son projet. Engagé le premier dans la course à l'Elysée, le 22 novembre 2000, le député d'Ille-et-Vilaine a réuni, à Paris, un millier de personnes. «Au lendemain des municipales, nous sommes maintenant engagés dans la pré-campagne présidentielle» a-t-il déclaré avant de souligner que si, comme il le croit, le calendrier de 2002 est inversé et que la présidentielle précède donc les législatives «l'attention sera focalisée sur la présidentielle». Pour Alain Madelin, le grand enjeu de 2002 c'est «la modernisation de la France». Il entend par là «donner envie de réformes que la droite vit souvent comme une contrainte ou une punition», et vaincre «la tribu des mollo-mollo». Les dés sont lancés.
Mardi soir, l'Assemblée nationale adoptait pour la deuxième fois, par 296 voix contre 147, la proposition de loi organique inversant le calendrier électoral de 2002 faisant ainsi passer les législatives après la présidentielle. Comme lors de la première lecture en décembre 2000, les socialistes, appuyés des radicaux et des chevènementistes ont bénéficié de l'appui de certains députés UDF pour faire voter cette loi.
La proposition de loi va désormais retourner devant le Sénat qui, après son opération escargot de janvier dernier, pourrait sortir une nouvelle carte de son jeu : le recours devant le Conseil constitutionnel.
Premier test pour Alternance 2002
Mercredi, à Paris, les élus de l'opposition vont tenter de consolider la situation issue des récentes élections municipales en se rassemblant au sein de la première convention d'Alternance 2002, une initiative lancée par Alain Juppé, ancien Premier ministre et maire de Bordeaux, et pilotée par le conseiller du président Chirac, Jacques Monod.
Mais cette première réunion commence plutôt mal : François Bayrou, président de l'UDF et Alain Madelin, président de Démocratie Libérale, tous deux candidats à la présidentielle de 2002, ont décidé de ne pas se rendre à la convention car ils voient d'un mauvais £il cette initiative.
Face à des résistances de certaines personnalités de l'opposition, mais confortés par les bons résultats de la droite aux élections municipales, les initiateurs d'Alternance 2002 se veulent pragmatiques. Ils souhaitent ainsi déconnecter leur mouvement du premier tour de l'élection présidentielle et se consacrer uniquement au projet pour les législatives. Pour ces dernières, Alternance 2002 souhaite des «investitures uniques dans chaque circonscription, élaborées en accord avec les partis».
Une autre convention est prévue pour l'automne, au moment même où la campagne présidentielle commencera vraiment.
Mardi soir, l'Assemblée nationale adoptait pour la deuxième fois, par 296 voix contre 147, la proposition de loi organique inversant le calendrier électoral de 2002 faisant ainsi passer les législatives après la présidentielle. Comme lors de la première lecture en décembre 2000, les socialistes, appuyés des radicaux et des chevènementistes ont bénéficié de l'appui de certains députés UDF pour faire voter cette loi.
La proposition de loi va désormais retourner devant le Sénat qui, après son opération escargot de janvier dernier, pourrait sortir une nouvelle carte de son jeu : le recours devant le Conseil constitutionnel.
Premier test pour Alternance 2002
Mercredi, à Paris, les élus de l'opposition vont tenter de consolider la situation issue des récentes élections municipales en se rassemblant au sein de la première convention d'Alternance 2002, une initiative lancée par Alain Juppé, ancien Premier ministre et maire de Bordeaux, et pilotée par le conseiller du président Chirac, Jacques Monod.
Mais cette première réunion commence plutôt mal : François Bayrou, président de l'UDF et Alain Madelin, président de Démocratie Libérale, tous deux candidats à la présidentielle de 2002, ont décidé de ne pas se rendre à la convention car ils voient d'un mauvais £il cette initiative.
Face à des résistances de certaines personnalités de l'opposition, mais confortés par les bons résultats de la droite aux élections municipales, les initiateurs d'Alternance 2002 se veulent pragmatiques. Ils souhaitent ainsi déconnecter leur mouvement du premier tour de l'élection présidentielle et se consacrer uniquement au projet pour les législatives. Pour ces dernières, Alternance 2002 souhaite des «investitures uniques dans chaque circonscription, élaborées en accord avec les partis».
Une autre convention est prévue pour l'automne, au moment même où la campagne présidentielle commencera vraiment.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 04/04/2001