Internet Nouvelle Génération
L'Internet par fibre optique démarre en France
Le centre de recherche de France Télécom et ses partenaires viennent de rendre public les premières conclusions des tests qu'ils ont menés pendant 18 mois sur le réseau VHDT (Vraiment Très Haut Débit). Ce premier réseau Internet fibre optique qui permettra de fournir en France des services numériques ciblés à très grande vitesse, sera opérationnel en juin 2001.
Fini l'Internet classique. Fini le réseau universel polyvalent et à large bande unique pour les liaisons TCP/IP. De nouvelles technologies telles que la fibre optique prennent désormais en France le relais du téléphone, du câble et du satellite pour satisfaire la croissance des besoins liés à l'Internet. Déployé au premier trimestre de l'année 2000, le réseau VHDT a été mis au point par France Télécom R&D en partenariat avec des équipes de l'INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique) et du GET (Groupe des Ecoles de Télécommunications). Après 18 mois d'expérimentations concluantes, ce service à très haut débit sera mis progressivement en oeuvre à partir de juin 2001 avec des sites compatibles VHDT.
Ce réseau sur fibre optique qui cumule capacité en bande passante et qualité de service, préfigure l'Internet nouvelle génération en France. Pour preuve, ce réseau expérimental offre un débit potentiel de 40 gigabits par seconde (Gbit/s), soit l'équivalent de 625 000 circuits téléphoniques. C'est-à-dire la possibilité d'expédier d'un ordinateur à l'autre en quelques secondes le contenu entier d'un cédérom, ou d'échanger de gigantesques banques de données en l'espace de quelques heures. C'est dire le niveau de performance que l'on pourra atteindre grâce à cette technologie.
Un débit potentiel de 40 Gbit/s
Comme le réseau canadien à fibre optique CA*net 3, le VHDT est pour le moment un réseau fermé réservé aux chercheurs, aux scientifiques et aux entreprises. Objectif : tester de nouvelles applications et technologies dans des domaines comme le télé-enseignement, la télé-médecine ou la visioconférence. «Le très haut débit aujourd'hui, 2,5 gigabits/secondes, sera le débit normal d'ici quatre ans. Pour l'heure, notre objectif est découvrir tous les services et les produits d'application que va permettre ce service,» a précisé Gilles Kahn, directeur scientifique à l'INRIA lors de la présentation des conclusions.
Le transfert à très haut débit suscite notamment beaucoup d'espoir dans le domaine de la formation. La branche médicale a été privilégiée dans des applications comme le télé-apprentissage du geste médical et l'enseignement de la chirurgie à distance. En 18 mois, plusieurs expérimentations ont ainsi été menées avec succès avec des équipes de l'hôpital européen Georges Pompidou. Le très haut débit va également contribuer à la définition de solutions nouvelles dans le domaine de diffusion de services audiovisuels de qualité (vidéo avec contenu multimédia, images TV) sur un réseau IP.
Prochainement, à une échéance qui n'est pas encore fixée, ce réseau sera proposé au grand public en France. La raison en est simple : à l'heure actuelle, seuls les centres de recherche, les universités et les grandes entreprises équipées de puissants ordinateurs et d'un matériel haut de gamme peuvent tirer profit de l'énorme débit de ce réseau. Avec un peu de temps, la technologie fibre optique sera non seulement éprouvée, mais deviendra beaucoup plus abordable financièrement, donc transférable au domaine commercial et accessible au grand public.
Ce réseau sur fibre optique qui cumule capacité en bande passante et qualité de service, préfigure l'Internet nouvelle génération en France. Pour preuve, ce réseau expérimental offre un débit potentiel de 40 gigabits par seconde (Gbit/s), soit l'équivalent de 625 000 circuits téléphoniques. C'est-à-dire la possibilité d'expédier d'un ordinateur à l'autre en quelques secondes le contenu entier d'un cédérom, ou d'échanger de gigantesques banques de données en l'espace de quelques heures. C'est dire le niveau de performance que l'on pourra atteindre grâce à cette technologie.
Un débit potentiel de 40 Gbit/s
Comme le réseau canadien à fibre optique CA*net 3, le VHDT est pour le moment un réseau fermé réservé aux chercheurs, aux scientifiques et aux entreprises. Objectif : tester de nouvelles applications et technologies dans des domaines comme le télé-enseignement, la télé-médecine ou la visioconférence. «Le très haut débit aujourd'hui, 2,5 gigabits/secondes, sera le débit normal d'ici quatre ans. Pour l'heure, notre objectif est découvrir tous les services et les produits d'application que va permettre ce service,» a précisé Gilles Kahn, directeur scientifique à l'INRIA lors de la présentation des conclusions.
Le transfert à très haut débit suscite notamment beaucoup d'espoir dans le domaine de la formation. La branche médicale a été privilégiée dans des applications comme le télé-apprentissage du geste médical et l'enseignement de la chirurgie à distance. En 18 mois, plusieurs expérimentations ont ainsi été menées avec succès avec des équipes de l'hôpital européen Georges Pompidou. Le très haut débit va également contribuer à la définition de solutions nouvelles dans le domaine de diffusion de services audiovisuels de qualité (vidéo avec contenu multimédia, images TV) sur un réseau IP.
Prochainement, à une échéance qui n'est pas encore fixée, ce réseau sera proposé au grand public en France. La raison en est simple : à l'heure actuelle, seuls les centres de recherche, les universités et les grandes entreprises équipées de puissants ordinateurs et d'un matériel haut de gamme peuvent tirer profit de l'énorme débit de ce réseau. Avec un peu de temps, la technologie fibre optique sera non seulement éprouvée, mais deviendra beaucoup plus abordable financièrement, donc transférable au domaine commercial et accessible au grand public.
par Myriam Berber
Article publié le 24/05/2001