Musique
John Lee Hooker est mort
John Lee Hooker, l'un des plus célèbres chanteur de blues du monde, s'est éteint le 21 juin, à l'âge de 83 ans. L'auteur de «Boom Boom Boom» et de «Boogie Chillun» était l'une des figures de légende du blues américain.
Le guitariste américain John Lee Hooker est mort jeudi à l'âge de 83 ans à son domicile de San Francisco. Sa guitare crissante, son mouvement de genoux pulsé et sa voix rocailleuse ont envoûté des générations de publics et inspiré plusieurs musiciens tels Van Morrison, Les Rolling Stones, Eric Clapton, Ben Harper ou Bruce Springsteen.
Hypnotique, imprévisible, et toujours fidèle à lui-même, il chantait la solitude et le trouble d'une manière parfois crue, souvent sauvage et toujours pure. Ce fils de pasteur baptiste, issu d'une famille du Mississippi de onze enfants, a pris la route la guitare sur le dos à l'âge de 14 ans, gagnant de quoi manger en faisant des petits boulots et en chantant dans les bars de Memphis, Cincinnati puis de Detroit, où il arrive en 1943, et enregistre son premier tube en 1948 : «Boogie Chillun», vendu à un million d'exemplaires, un record pour l'époque.
Avec sa voix caverneuse, ses riffs de guitare au style obsédant et le battement de son pied donnant le tempo, il enchaîne les succès dont «Crawling King Snake», «In the Mood», «Rock House Boogie» et «Shake Holler and Run». Tous ses disques se sont toujours bien vendus mais Hooker n'en a guère eu un retour financier, du moins au début de sa carrière.
«Le blues ne vous laisse pas tomber»
C'est alors qu'il décide, dans les années 50, de se produire sous des noms d'emprunt : John Lee Booker, John Lee Cooker, Johnny Williams, Delta John, Sir John Lee Hooker et bien d'autres encore. Malgré ses pseudonymes, ses admirateurs n'ont aucun mal à le reconnaître, sa voix trahissant sa véritable identité. Ce n'est seulement que dans les années 60 qu'il connaît enfin la notoriété.
«Le blues ne vous rend pas pauvre, le blues ne vous laisse pas tomber» estimait-il. «Quand vous n'allez pas bien, quand les choses ne vont plus dans le bon sens (à) le blues vous redonne un coup de fouet» ajoutait-il. Pendant plus de 60 ans, John Lee Hooker aura enregistré une centaine d'albums et des milliers de chansons.
L'année dernière, la légende du blues américain avait dû annuler une tournée en Europe et aux Etats-Unis, en raison de problèmes vasculaires.
Hypnotique, imprévisible, et toujours fidèle à lui-même, il chantait la solitude et le trouble d'une manière parfois crue, souvent sauvage et toujours pure. Ce fils de pasteur baptiste, issu d'une famille du Mississippi de onze enfants, a pris la route la guitare sur le dos à l'âge de 14 ans, gagnant de quoi manger en faisant des petits boulots et en chantant dans les bars de Memphis, Cincinnati puis de Detroit, où il arrive en 1943, et enregistre son premier tube en 1948 : «Boogie Chillun», vendu à un million d'exemplaires, un record pour l'époque.
Avec sa voix caverneuse, ses riffs de guitare au style obsédant et le battement de son pied donnant le tempo, il enchaîne les succès dont «Crawling King Snake», «In the Mood», «Rock House Boogie» et «Shake Holler and Run». Tous ses disques se sont toujours bien vendus mais Hooker n'en a guère eu un retour financier, du moins au début de sa carrière.
«Le blues ne vous laisse pas tomber»
C'est alors qu'il décide, dans les années 50, de se produire sous des noms d'emprunt : John Lee Booker, John Lee Cooker, Johnny Williams, Delta John, Sir John Lee Hooker et bien d'autres encore. Malgré ses pseudonymes, ses admirateurs n'ont aucun mal à le reconnaître, sa voix trahissant sa véritable identité. Ce n'est seulement que dans les années 60 qu'il connaît enfin la notoriété.
«Le blues ne vous rend pas pauvre, le blues ne vous laisse pas tomber» estimait-il. «Quand vous n'allez pas bien, quand les choses ne vont plus dans le bon sens (à) le blues vous redonne un coup de fouet» ajoutait-il. Pendant plus de 60 ans, John Lee Hooker aura enregistré une centaine d'albums et des milliers de chansons.
L'année dernière, la légende du blues américain avait dû annuler une tournée en Europe et aux Etats-Unis, en raison de problèmes vasculaires.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 22/06/2001