Inde-Pakistan
Chaud et froid sur le Cachemire
L’Inde et le Pakistan pourraient engager des pourparlers, mais les affrontements se poursuivent entre les deux pays dans la région du Cachemire. De part et d’autre, on souffle le chaud et le froid.
L'Inde et le Pakistan multiplient ces dernières heures les gestes contradictoires dans le conflit qui les oppose sur la question du Cachemire. Ces dernières heures, dans cette région himalayenne dont les deux voisins se disputent la souveraineté depuis 1947, les affrontements entre les forces armées des deux pays ont été particulièrement violents.
L'armée indienne a ainsi tué dix soldats pakistanais et détruit une douzaine de bunkers dans la partie du Cachemire sous contrôle pakistanais. L'aviation indienne a également bombardé des villages situés à proximité immédiate de la ligne de démarcation, contraignant quelque cinq mille civils à prendre la fuite. Lundi des échanges de tirs de mortiers avaient entraîné la mort de deux soldats indiens.
Cette recrudescence des incidents armés intervient alors que l'espoir d'un début de solution diplomatique semblait se dessiner. Le chef de la diplomatie indienne avait considéré comme un pas en avant les arrestations effectuées par la police pakistanaise au sein de la mouvance islamiste. Ces deux derniers jours, plus d'une centaine de militants présumés du Lashkar e Toiba et de la Jaish e Mouhamad ont en effet été arrêtés. Ces deux organisations implantées au Pakistan sont accusées d'avoir commis l'attentat suicide du 13 décembre dernier contre le parlement indien à New Delhi.
George Bush salue les mesures prises par le Pakistan
En décidant d'intensifier la répression contre les musulmans radicaux, la junte pakistanaise répondait à une forte pression de la part des Etats-Unis. Le président américain George Bush a d'ailleurs salué les mesures prises par le général Pervez Mousharaf.
Mais l'Inde demande plus. Elle souhaite l'interdiction définitive des ces mouvements. Cette demande apparaît difficile à satisfaire dans la mesure où les autorités d'Islamabad doivent composer avec une opinion publique qui, dans son ensemble, accepte mal la coopération de leur pays avec les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme ainsi que dans l'opération militaire toujours en cours en Afghanistan.
L'Inde et le Pakistan pourraient évoquer directement leur contentieux dans les prochains jours. Le ministre indien des affaires étrangères a en effet laissé entendre qu'il pourrait s'entretenir avec son homologue pakistanais à l'occasion du sommet des pays de l'Asie du Sud. La réunion débute ce vendredi à Katmandou au Népal.
L'armée indienne a ainsi tué dix soldats pakistanais et détruit une douzaine de bunkers dans la partie du Cachemire sous contrôle pakistanais. L'aviation indienne a également bombardé des villages situés à proximité immédiate de la ligne de démarcation, contraignant quelque cinq mille civils à prendre la fuite. Lundi des échanges de tirs de mortiers avaient entraîné la mort de deux soldats indiens.
Cette recrudescence des incidents armés intervient alors que l'espoir d'un début de solution diplomatique semblait se dessiner. Le chef de la diplomatie indienne avait considéré comme un pas en avant les arrestations effectuées par la police pakistanaise au sein de la mouvance islamiste. Ces deux derniers jours, plus d'une centaine de militants présumés du Lashkar e Toiba et de la Jaish e Mouhamad ont en effet été arrêtés. Ces deux organisations implantées au Pakistan sont accusées d'avoir commis l'attentat suicide du 13 décembre dernier contre le parlement indien à New Delhi.
George Bush salue les mesures prises par le Pakistan
En décidant d'intensifier la répression contre les musulmans radicaux, la junte pakistanaise répondait à une forte pression de la part des Etats-Unis. Le président américain George Bush a d'ailleurs salué les mesures prises par le général Pervez Mousharaf.
Mais l'Inde demande plus. Elle souhaite l'interdiction définitive des ces mouvements. Cette demande apparaît difficile à satisfaire dans la mesure où les autorités d'Islamabad doivent composer avec une opinion publique qui, dans son ensemble, accepte mal la coopération de leur pays avec les Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme ainsi que dans l'opération militaire toujours en cours en Afghanistan.
L'Inde et le Pakistan pourraient évoquer directement leur contentieux dans les prochains jours. Le ministre indien des affaires étrangères a en effet laissé entendre qu'il pourrait s'entretenir avec son homologue pakistanais à l'occasion du sommet des pays de l'Asie du Sud. La réunion débute ce vendredi à Katmandou au Népal.
par Franck WEIL-RABAUD
Article publié le 01/01/2002