Taiwan
Un avion s'abîme en mer
Un Boeing 747-200 de la compagnie aérienne China Airlines assurant la liaison entre Taiwan et Hong Kong s'est abîmé en mer de Chine, ce samedi, avec 225 personnes à bord dont 206 passagers et 19 membres d'équipage.
Il est tombé au large de l’île de Penghu, à l’ouest de Taiwan, il transportait 225 personnes. Le vol CI611 de la compagnie aérienne China Airlines qui assurait la liaison entre Taiwan et Hong Kong s’est crashé en mer, une demi heure après son décollage. Le Boeing 747-200 a décollé vers 14h40, heure locale, de l’aéroport international de Taipei puis vers 15h28 a mystérieusement disparu des écrans de contrôle. Les premières recherche n’ont pas permis de retrouver, pour le moment, de survivants mais plus de 100 corps ont été découverts au large de l’île, a annoncé le vice-ministre des Transports, Chang Chia-Chu.
Selon la télévision taiwanaise TVBS, le Boeing a peut-être explosé en vol, des débris portant l’emblème de la compagnie aérienne China Airlines ayant été découverts en pleine mer. La cause de l’accident reste, pour l’instant, encore inconnue. Sur les 225 passagers dont 19 membres d’équipage, 190 étaient Taiwanais, 14 de Hong Kong ou Macao, un Singapourien et un Européen dont l’origine reste à préciser.
Une enquête a été ouverte
Les équipes de sauvetage se sont immédiatement mises au travail. «Des sauveteurs à bord d’un hélicoptère S70C ont trouvé de grandes traces d’huile à la surface à 20 milles nautiques au nord-est de Makung», a déclaré Chang Chia-Chu. Un C130 Hercules participant également aux recherches a également repéré une porte flottant sur la mer. Le vice-ministre des Transports a, cependant, affirmé que la tour de contrôle de l’aéroport de Taipei n’avait reçu aucun signal de détresse ou d’appel à l’aide avant le crash. Mais, il a ajouté que deux avions de la compagnie Cathay Pacific Airways avaient reçu des signaux de secours du type de ceux d’un avion qui va s’écraser.
En raison d’une série de catastrophes aériennes dans les années 90, China Airlines était considérée comme l’une des compagnies les plus dangereuses au monde. En février 1998, un Airbus 300-600 de la compagnie aérienne a percuté des maisons en tentant d’atterrir à Taipei, tuant 196 passagers et membres d’équipage, ainsi que six personnes au sol. China Airlines a annoncé l’ouverture d’une enquête et le Premier ministre Yu Shyi-kun a ordonné que les recherches se poursuivent 24 heures sur 24 pour tenter de retrouver des survivants.
Selon la télévision taiwanaise TVBS, le Boeing a peut-être explosé en vol, des débris portant l’emblème de la compagnie aérienne China Airlines ayant été découverts en pleine mer. La cause de l’accident reste, pour l’instant, encore inconnue. Sur les 225 passagers dont 19 membres d’équipage, 190 étaient Taiwanais, 14 de Hong Kong ou Macao, un Singapourien et un Européen dont l’origine reste à préciser.
Une enquête a été ouverte
Les équipes de sauvetage se sont immédiatement mises au travail. «Des sauveteurs à bord d’un hélicoptère S70C ont trouvé de grandes traces d’huile à la surface à 20 milles nautiques au nord-est de Makung», a déclaré Chang Chia-Chu. Un C130 Hercules participant également aux recherches a également repéré une porte flottant sur la mer. Le vice-ministre des Transports a, cependant, affirmé que la tour de contrôle de l’aéroport de Taipei n’avait reçu aucun signal de détresse ou d’appel à l’aide avant le crash. Mais, il a ajouté que deux avions de la compagnie Cathay Pacific Airways avaient reçu des signaux de secours du type de ceux d’un avion qui va s’écraser.
En raison d’une série de catastrophes aériennes dans les années 90, China Airlines était considérée comme l’une des compagnies les plus dangereuses au monde. En février 1998, un Airbus 300-600 de la compagnie aérienne a percuté des maisons en tentant d’atterrir à Taipei, tuant 196 passagers et membres d’équipage, ainsi que six personnes au sol. China Airlines a annoncé l’ouverture d’une enquête et le Premier ministre Yu Shyi-kun a ordonné que les recherches se poursuivent 24 heures sur 24 pour tenter de retrouver des survivants.
par Clarisse Vernhes
Article publié le 25/05/2002