France-Afrique
Villepin expose sa politique africaine
Le 4ème Forum international sur le continent africain (FICA) s’est ouvert à Paris, à l’Institut des hautes études de la Défense nationale. «Gestion des crises et nouveau partenariat en Afrique» est le thème de réflexion qui alimentera les débats et interventions, du 13 au 27 juin. Dominique de Villepin, le ministre français des Affaires étrangères a ouvert les travaux de ce forum par un discours rappelant les principes qui fondent la politique française en Afrique.
Dans un style flamboyant, le ministre français a rappelé l’histoire et les cultures du continent qui sont un puits de ressources qui devraient aider l’Afrique à vaincre ses difficultés d’aujourd’hui. Le rôle de la France serait «d’appuyer les initiatives africaines», comme elle fait déjà dans la «résolution des conflits», précise le ministre.
Mais cette intervention qui devait marquer une nouvelle étape de la politique française en Afrique n’a finalement été que l’énoncé des bonnes intentions à travers des principes, dans un genre incantatoire. Le ministre français a évoqué les traitements ponctuels apportés au règlement des conflits, comme si cette médication pouvait prévenir les crises à venir. De nombreux exemples de régimes fraîchement installés ont été cités, alors que pour la plupart leur avènement, par coup de force, a été condamné par la France. Tout comme l’Union africaine, la diplomatie française veut «respecter la légalité», mais ce principe permet-il d’éviter une guerre civile ou un désastre humanitaire ? L’intervention du ministre n’y apporte aucune réponse. Le devoir de solidarité se résumerait-il au pansement des blessures ? Par ailleurs, Dominique de Villepin a répondu à certaines critiques formulées sur la présence de la France en Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Dans un style flamboyant, le ministre français a rappelé l’histoire et les cultures du continent qui sont un puits de ressources qui devraient aider l’Afrique à vaincre ses difficultés d’aujourd’hui. Le rôle de la France serait «d’appuyer les initiatives africaines», comme elle fait déjà dans la «résolution des conflits», précise le ministre.
Mais cette intervention qui devait marquer une nouvelle étape de la politique française en Afrique n’a finalement été que l’énoncé des bonnes intentions à travers des principes, dans un genre incantatoire. Le ministre français a évoqué les traitements ponctuels apportés au règlement des conflits, comme si cette médication pouvait prévenir les crises à venir. De nombreux exemples de régimes fraîchement installés ont été cités, alors que pour la plupart leur avènement, par coup de force, a été condamné par la France. Tout comme l’Union africaine, la diplomatie française veut «respecter la légalité», mais ce principe permet-il d’éviter une guerre civile ou un désastre humanitaire ? L’intervention du ministre n’y apporte aucune réponse. Le devoir de solidarité se résumerait-il au pansement des blessures ? Par ailleurs, Dominique de Villepin a répondu à certaines critiques formulées sur la présence de la France en Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo.
Dominique de Villepin Vous aussi pouvez lire l’intégralité du discours du ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin
par Didier Samson
Article publié le 13/06/2003
