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Rwanda, 10 ans après

Les acteurs

Les personnalités politiques qui étaient en fonction au moment du génocide rwandais.
Kofi Annan 

		Photo AFP
Kofi Annan
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Annan Kofi: Secrétaire général adjoint des Nations unies, chargé de la Direction des opérations de maintien de la paix (Domp) de mars 1993 à décembre 1999. Secrétaire général des Nations unies depuis janvier 1997.

Ayala Lasso José: Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme. Il a été l’un des premiers à «qualifier» le génocide lors d’une visite à Kigali en mai 1994.

Colonel Théoneste Bagosora 

		Photo AFP
Colonel Théoneste Bagosora
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Bagosora Théoneste, colonel: Directeur de cabinet au ministère rwandais de la Défense, délégué par Habyarimana aux négociations d’Arusha. Le parquet du TPIR le considère comme le cerveau du génocide pour avoir pris la direction de l’exécutif à la tête des faucons de l’armée au soir du 6 avril. Détenu à la prison du TPIR, à Arusha, où il est en cours de jugement dans le procès dit «des officiers» des Far. Formé à l’Ecole de guerre française, proche d’Agathe Habyarimana, il a procédé aux achats d’armes après le 6 avril 1994 et au moins jusqu’à la défaite des Far.
Edouard Balladur 

		Photo RFI/Marc Verney
Edouard Balladur
Photo RFI/Marc Verney
Balladur Edouard: Premier ministre français du 29 mars 1993 au 11 mai 1995. Est allé plaider la cause de l’opération Turquoise à l’Onu en compagnie d’Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères. S’est rendu fin juillet 1994 dans la zone Turquoise avec François Léotard, alors ministre de la Défense, déclarant en 1998 devant la Mission parlementaire française d’information : «j’ai pu constater la façon admirable dont nos soldats accomplissaient leur mission humanitaire».

Barayagwiza Jean-Bosco: Directeur général des Affaires politiques du ministère rwandais des Affaires étrangères, membre-fondateur et idéologue de la CDR, accusé d’être l’un des commanditaires du génocide par le TPIR.

Baril Maurice, général: Conseiller militaire canadien du secrétaire général de l’Onu, chef de la division militaire du Département des opérations militaires.

Capitaine Paul Barril 

		Photo DR
Capitaine Paul Barril
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Barril Paul, capitaine: Ancien de la cellule anti-terroriste de l’Elysée au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign), reconverti dans les services de sécurité privés, à la tête de Secrets (Société d’études, de conception et de réalisation d’équipements techniques). Conseiller de la présidence rwandaise, il a ensuite été mandaté par Agathe Habyarimana, pour laquelle il a notamment esté en justice, en 1995, pour tenter de récupérer le montant d’un achat d’armes qui n’auraient pas été livrées au gouvernement du 7 avril. Par ailleurs, il affirme avoir saisi à Kigali en mai et juin 1994 les bandes sonores de la tour de contrôle de l’aéroport. Il avait également prétendu avoir saisi la boîte noire du Falcon 50 présidentiel (en fait un instrument de navigation).

Beregovoy Pierre: Premier ministre français du 2 avril 1992 au 29 mars 1993.

Bicamumpaka Jérôme: Partisan Hutu power du MDR chargé des Affaires étrangères dans le gouvernement «intérimaire» du 8 avril 1994. Outre des visites à Bruxelles et Washington, il a notamment été reçu à Paris, à l’Elysée, à Matignon et au ministère français des Affaires étrangères le 27 avril 1994. En mars 2004, son procès était en cours à Arusha, devant le TPIR où il est détenu.

Bizimana Jean-Damascène: Ambassadeur du Rwanda au Nations unies où le Rwanda était membre permanent du Conseil de sécurité à partir de janvier 1994.

Bizimungu Augustin, général: Lieutenant-colonel, promu major-général et chef d’état-major des armées en avril 1994. Il est détenu dans la prison du TPIR depuis son extradition (après l’accord de paix inter angolais du 4 avril 2002) par l’Angola où il avait rejoint l’Unita après la retraite des Far à Goma et Bukavu.

Pasteur Bizimungu 

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Pasteur Bizimungu
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Bizimungu Pasteur: Ancien directeur d’Electrogaz, Hutu du Nord, passé au FPR à la fin des années 80, membre du comité exécutif du FPR dont il était commissaire à l’Information et à la Documentation avant sa prise du pouvoir. Choisi par le FPR comme président de la République assermenté le 19 juillet 1994, il a démissionné le 23 mars 2000 pour céder la place au général Paul Kagame. Accusé de «divisionnisme» pour avoir formé un parti politique également, le Parti pour la démocratie et le renouveau (PDR-Ubuyanga), interdit, il a été incarcéré au Rwanda le 19 avril 2002 pour «appel à la désobéissance civile».

Booh Booh Roger: Ancien ministre des Affaires étrangères camerounais, homme d’affaires spécialisé dans la banane, recruté par Kofi Annan comme représentant spécial de l’Onu de novembre 1993 à mai 1994, date à laquelle il démissionne.

Boutros Boutros Ghali 

		Photo Onu.org
Boutros Boutros Ghali
Photo Onu.org
Boutros Boutros Ghali: Secrétaire général des Nations unies de janvier 1992 à décembre 1996.

Claes Willy: Ministre belge des Affaires étrangères, entre mars 1992 et septembre 1994.

Cussac Bernard, colonel: Ancien attaché de défense, chef de la mission d’assistance militaire au Rwanda de juillet 1991 à avril 1994. Reconnaît avoir interrogé des prisonniers FPR pour le compte des Far, fin 1991.

Général Roméo Dallaire 

		Photo Amnesty international/Terry J. Allen
Général Roméo Dallaire
Photo Amnesty international/Terry J. Allen
Dallaire Roméo, lieutenant-général: Commandant de la Mission des Nations unies pour l'assistance au Rwanda (Minuar) d'octobre 1993 à août 1994. Parallèlement, il était le chef des observateurs militaires de la Mission d’observation des Nations unies (Monuor) déployée d’octobre 1993 à août 1994, côté ougandais pour surveiller la frontière rwandaise. Dès janvier 1994, il avait fourni en vain à la Direction des opérations de maintien de la paix des Nations unies (la Domp, dirigée par Kofi Annan) des informations sur les caches d’armes et sur les préparatifs du génocide. Impuissant, faute de mandat et de moyens militaires, pendant le génocide, mis la retraite par l’armée canadienne le 22 avril 2000, il a publié un témoignage critique fin 2003, aux Editions canadiennes Libres «J’ai serré la mai du diable, la faillite de l’humanité au Rwanda». Il a déposé à charge, en janvier 2004, devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), dans le procès de quatre officiers des ex-Forces armées rwandaises (FAR), parmi lesquels le colonel Bagosora.

Debarge Marcel: Ministre français délégué à la Coopération et au Développement d’avril 1992 à mars 1993.

Degni-Segui René: Président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme, rapporteur spécial des Nations unies sur les violations des droits de l’homme au Rwanda. Il a fait six rapports établissant le génocide et d’autres graves violations des droits de l’homme au Rwanda entre le 28 mai 1994 et janvier 1997.

Delcroix Léo: Ministre belge de la Défense, entre mars 1992 et septembre 1994.

Deme Amadou, capitaine: Officier sénégalais de renseignement affecté à la Minuar pour laquelle il a vu les caches d’armes de miliciens en janvier 1994.

Dijoud Paul: Directeur des affaires africaines et malgaches au ministère français des Affaires étrangères. Il a notamment participé à la réunion régionale des ambassadeurs à Kigali les 18-19 juillet 1991, ainsi qu’aux rencontres avec le FPR, en particulier celle de 21 septembre 1991 à Paris (avec Jean-Christophe Mitterrand et Paul Kagame). Selon Paul Kagame, Paul Dijoud lui aurait suggéré de retenir ses troupes, déclarant en substance que toute avancée militaire du FPR occasionneraient des représailles sanglantes parmi les populations tutsi.

Roland Dumas 

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Roland Dumas
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Dumas Roland: Ministre français des Affaires étrangères du 12 mai 1988 au 30 mars 1993.

Gatabazi Félicien: Chef du parti d’opposition hutu particulièrement implanté au sud, dans la région de Butare, le Parti social démocrate (PSD). Son assassinat avait donné lieu à des représailles sanglantes contre les partisans du Hutu power.

Marcel, colonel: Directeur de l’école militaire, éphémère chef d’état-major des Far après le 6 avril, considéré comme trop modéré par les partisans du génocide, passé au FPR à la fin de la guerre, actuel chef d’état-major de l’armée rwandaise.
Major général Juvénal Habyarimana 

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Major général Juvénal Habyarimana
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Habyarimana Juvénal, major-général: Porté au pouvoir en 1973 par un coup d’Etat contre le premier président du pays, Grégoire Kayibanda. Tué au soir du 6 avril (20 heures 30 locales) dans l’attentat aux missiles contre le Falcon 50 qui le ramenait de Dar-es-Salam où il venait de promettre d’appliquer Arusha à ses pairs du Burundi, du Kenya, d’Ouganda et de Tanzanie, réunis en sommet.

Habyarimana Agathe: Epouse du chef de l’Etat, elle occupait avec sa parentèle une position dominante au sein de l’Akazu. Exfiltrée avec une partie de sa famille par les troupes françaises en avril 1994, dotée d’une rente par les autorités françaises, elle résidait en région parisienne jusqu’à ce qu’en janvier 2004 sa présence à une réunion de la Francophonie fasse scandale.

Jean-Pierre: Pseudonyme d’un officier des Far informateur de la Minuar, en particulier sur la distribution des armes aux miliciens et sur le programme de génocide. Mis en contact avec le général Dallaire par Faustin Twagiramungu.

Pierre Joxe 

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Pierre Joxe
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Joxe Pierre: Ministre français de la Défense de janvier 1991 au 30 mars 1993.
Juppé Alain: Ministre français des Affaires étrangères du 30 mars 1993 au 14 mai 1995.
Général major Paul Kagame 

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Général major Paul Kagame
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Kagame Paul, général major: Réfugié tout jeune en Ouganda après la «révolution sociale» de 1959, ancien chef des services de renseignements militaires de Yoweri Museveni après sa contribution à la victoire militaire de ce dernier en janvier 1986, commandant de la branche armée du FPR, l’APR, après la mort de Fred Rwigyema, choisi comme vice-président et ministre de la Défense par le FPR le 19 juillet 1994, élu président de la République par de grands électeurs en 1995 ,au suffrage universel le 22 avril 2000 et réélu en août 2003.

Kayibanda Grégoire: Premier président du Rwanda issu du soulèvement hutu de 1959 et du MDR-Parmehutu première manière. Il a été déposé et assassiné (avec les dignitaires de son régime) par un coup d’Etat militaire au profit du général Habyarimana, le 5 juillet 1973.

Kanyarengwe Alexis, colonel: Ancien dignitaire (hutu) du régime Habyarimana, accusé par ce dernier dans les années quatre-vingt d’avoir fomenté un coup d’Etat, entré au FPR dont il est resté le président jusqu’en juillet 1994.

Kavaruganga Joseph: Juge (hutu), président de la Cour constitutionnelle chargé en tant que tel d’assermenter les titulaires des institutions de la transition. Il a été l’une des premières cibles des génocidaires, alors qu’il était placé sous la protection de casques bleus qui se sont éclipsés à l’arrivée de la garde présidentielle venue l’enlever.

Lafourcade Jean-Claude, général de brigade: Commandant de l’opération française Turquoise.

François Léotard 

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François Léotard
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Léotard François: Ministre français de la Défense du 30 mars 1993 au 11 mai 1995.

Marchal Luc, colonel: Responsable du contingent belge de la Minuar, commandant du secteur de Kigali.

Martre Georges: Ambassadeur de France au Rwanda jusqu’en 1993.

Marlaud Jean-Michel: Ambassadeur de France au Rwanda de mai 1993 jusqu’à la fermeture provisoire de l’ambassade le 8 avril 1994.

Mérimée Jean-Bernard: Ambassadeur de France aux Nations unies en 1994.

François Mitterrand 

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François Mitterrand
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Mitterrand François : Président de la République française de mai 1981 jusqu’à sa mort le 8 janvier 1996. De 1990 à 1994, et même au-delà, selon certaines sources, il a été le principal soutien de Juvénal Habyarimana avec en particulier un appui qui semblait suffisant pour parvenir à une solution militaire contre le FPR. A plusieurs reprises, il a minimisé le génocide et les pertes civiles en général au Rwanda.

Mitterrand Jean-Christophe: Fils du chef de l’Etat français dont il était conseiller pour l’Afrique. Il a recommandé la mise en œuvre d’une solution militaire contre le FPR au Rwanda et l’envoi de troupes françaises au service du président Habyarimana dès octobre 1990.

Mobutu Sese Seko 

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Mobutu Sese Seko
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Mobutu Sese Seko: Président de la République du Zaïre (actuelle RDC), renversé en mai 1997 par les troupes de l’Alliance qui a porté Laurent-Désiré Kabila au pouvoir à Kinshasa, à l’initiative du régime FPR de Kigali. Très lié au président Habyarimana qu’il a soutenu contre le FPR, il s’était pourtant abstenu d’aller à Dar Es-salaam, où il était attendu le 6 avril 1994. Il s’est entendu en juin 1994 avec Paris pour que le Zaïre serve de base arrière à l’opération française Turquoise.

Mugenzi Justin: Président hutu du Parti Libéral (PL, opposition) passé au Hutu Power après une discorde avec son colistier tutsi, Landoald Ndasingwa. En prison à Arusha, après avoir été extradé du Cameroun, il était en cours de jugement en mars 1994.

Museveni Yoweri: Président de la République d’Ouganda depuis le renversement de Milton Obote le 26 janvier 1986, date de la prise de Kampala, la capitale, par sa National Resistance Army (NRA). Principal soutien militaire du FPR dont les principaux chefs et nombre de combattants, réfugiés en Ouganda et persécutés comme réfugiés rwandais par Obote, avaient combattu dans la NRA.

Ndasingwa Landoald: Dirigeant tutsi du Parti Libéral, assassiné avec sa famille le 7 avril 1994, alors qu’il était sous la protection de casques bleus ghanéens. Avec le président de la Cour constitutionnelle, il avait fait l’objet d’un télégramme alarmant du général Dallaire à New York, après la découverte de leurs noms sur des listes de personnalités menacées de mort par les partisans du Hutu power.

Ntaryamira Cyprien: Président du Burundi, Hutu, mort dans l’attentat contre l’avion d’Habyarimana le 6 avril 1994.

Ngulinzira Boniface: Ministre rwandais des Affaires étrangères (hutu) issu de l’opposition du MDR dans le gouvernement de coalition formé le 16 avril 1992, chef de la délégation gouvernementale à Arusha, assassiné en 1994 dans les locaux de l’Ecole technique officielle (Eto) où les soldats français ont refusé de l’évacuer le 11 avril, alors que les casques bleus belges évacuaient les lieux où s’abritaient quelque 2 000 rwandais.

Rochereau de la Sablière Jean-Marc: Directeur des affaires africaines et malgaches au ministère des Affaires étrangères d’août 1992 à juillet 1996.

Roussin Michel: Officier de gendarmerie, ancien directeur de cabinet au Service de documentation extérieure et de contre espionnage français (SDECE), ministre de la Coopération en 1993-1994.

Rwigyema Fred, major: Réfugié rwandais tutsi d’Ouganda, ancien cadre de la rébellion de Yoweri Museveni, nommé vice-ministre de la Défense et chef d’état-major par ce dernier après leur victoire militaire de janvier 1986. Premier commandant de la branche militaire du FPR, l’APR. Mort au combat dans la région de Gabiro (ouest du Rwanda) le 2 octobre 1990, au deuxième jour de l’offensive FPR.

Sindikubwabo Théodore: Faucon du MRND nommé président du gouvernement intérimaire du 7 avril. Serait mort d’épuisement peu après sa fuite à Bukavu en 1994.

Twagiramungu Faustin: Premier ministre issu du MDR «désigné» par les accords d’Arusha, choisi pour cela par le FPR après sa prise du pouvoir le 19 juillet 1994. Démissionné en 1995, candidat malheureux à la dernière présidentielle.

Uwilingiyimana Agathe: Premier ministre du premier gouvernement intérimaire, en attendant la prise de fonction du Premier ministre «désigné» à Arusha, son chef de file du MDR, Faustin Twagiramungu. Assassinée le 7 avril avec son mari dans les locaux du Pnud où elle s’était réfugiée avec sa famille (ses enfants ont été sauvé par un casque bleu sénégalais, le capitaine Diagne Mbaye, tué plus tard par un éclat d’obus) après avoir tenté en vain de se rendre à la radio nationale pour lancer un appel aux militaires en invoquant l’innocence des civils.


par Monique  Mas

Article publié le 31/03/2004 Dernière mise à jour le 05/04/2004 à 09:26 TU

Réalisation multimédia : Stéphanie Bourgoing