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Tchad

Reportage auprès des réfugiés du Darfour

Le camp spontané de Bahaï 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye)
Le camp spontané de Bahaï
(Photo : Stanislas Ndayishimiye)
Pendant une dzaine de jours, l'envoyé spécial de RFI s'est rendu sur la frontière soudano-tchadienne dans les camps de réfugiés "spontanés" où se sont installées les populations réfugiées du Darfour ainsi que dans les camps que le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) est en train de mettre en place à une cinquantaine de kilomètres de la frontière. Alors que la situation au Darfour ne semble pas vouloir évoluer vers une solution pacifique et que les milices «Djanjawids» arabes sont accusées de procéder à un nettoyage éthnique des populations noires du Darfour, RFI propose une série de reportages sur la situation des habitants du Darfour qui ont choisi de se réfugier au Tchad, juste derrière la frontière...
Des enfants du camp de réfugiés de Kounougou. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Des enfants du camp de réfugiés de Kounougou.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

L'installation des réfugiés du Darfour au Tchad

Lorsque la guerre éclate dans le Darfour en février 2003, des affrontements éclatent entre l'armée soudanaise et la rébellion. Au bout de quatre mois d'affrontement, les civils commencent à fuir en masse. La plupart d'entre eux deviennent des déplacés à l'intérieur même du Darfour, d'autres (ils sont plus de 100 000 aujourd'hui) se réfugient au Tchad voisin.

L'installation des réfugiés du Darfour au Tchad

«Nous essayons de relocaliser le plus grand nombre de réfugiés vers les camps avant la saison des pluies»

Le camp spontané de Bahaï, à la frontière entre Tchad et Soudan. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Le camp spontané de Bahaï, à la frontière entre Tchad et Soudan.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le camp de réfugiés ouvert par le HCR à Kounougou 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Le camp de réfugiés ouvert par le HCR à Kounougou
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

Réfugiés épuisés au camp de Kounougou

Les réfugiés du Darfour qui ont trouvé refuge dans le camp de Kounougou au Tchad racontent les bombardements de l'aviation soudanaise et les exactions perpétrées par les milices Janjawids, des forces para-militaires à la solde du régime soudanais.

Le camp de Kounougou

Journaliste à RFI

«Plus de 8000 réfugiés sont installés dans le camp de Kounougou.»

Attroupement autour du puits dans le camp de Bahaï. 

		(Photo: Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Attroupement autour du puits dans le camp de Bahaï.
(Photo: Stanislas Ndayishimiye/RFI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hadja Mahmoud, arrivée dans le camp de Bahaï le 25 avril, assise à côté de l'âne sur lequel elle a voyagé. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Hadja Mahmoud, arrivée dans le camp de Bahaï le 25 avril, assise à côté de l'âne sur lequel elle a voyagé.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

Une majorité de femmes parmi les réfugiés du Darfour

Rares parmi les réfugiés du Darfour qui se sont installés au Tchad, les hommes ne représentent pas plus de 30% des effectifs enregistrés par le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR).

 

Une majorité de femmes parmi les réfugiés du Darfour

«Prédominance de femmes et d’enfants dans les camps de réfugiés soudanais.»

Les femmes du camp de Bahaï restent coquettes malgré les difficultés. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Les femmes du camp de Bahaï restent coquettes malgré les difficultés.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moustapha Bakhar Yari, 14 ans, lave la vaisselle dans un restaurant de Bahaï. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Moustapha Bakhar Yari, 14 ans, lave la vaisselle dans un restaurant de Bahaï.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

L'école du camp spontané de Bahaï

Tous les enfants qui étaient à l'école avant de fuir le Darfour, ont bien peu de chances de poursuivre leur scolarité normalement, même si des écoles de fortune ont été construites dans les camps, notamment par des organismes d'aide humanitaire.

 

L'école du camp spontané de Bahaï

«300 enfants fréquentent l’école en plein air du camp de Bahaï.»

Une école à l'ombre de deux arbres, les garçons devant les filles derrière. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Une école à l'ombre de deux arbres, les garçons devant les filles derrière.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nouveaux réfugiés en attente d'être installé dans le camp de Kounougou. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
De nouveaux réfugiés en attente d'être installé dans le camp de Kounougou.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

Des rebelles soudanais au Tchad ?

110000 réfugiés soudanais se retrouvent dans une région théâtre de la guerre entre Hissène Habré et Idriss Deby. De part et d'autre de la frontière (entre le Tchad et le Soudan) il y a les mêmes ethnies: les Massalites au sud de la région et les Zaghawa au nord.

 

Des rebelles soudanais au Tchad ?

«Des carcasses de chars et des lance-roquettes jalonnent la steppe désertique le long de la frontière soudanaise.»

Un camion transportant des marchandises et des passagers ; illustration des difficultés de transport dans l'est du Tchad. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Un camion transportant des marchandises et des passagers ; illustration des difficultés de transport dans l'est du Tchad.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis leur arrivée à Bahaï les animaux meurent de faim: on peut compter les côtes de ce cheval marron. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Depuis leur arrivée à Bahaï les animaux meurent de faim: on peut compter les côtes de ce cheval marron.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

Les milices Janjawid accusées

Le ministre soudanais des Affaires étrangères Moustafa Ismaïl affirme que Khartoum ne désarmera pas les milices pro-gouvernementales tant que les rebelles conserveront leurs armes. Le ministre soudanais précise que ce n'est pas Karthoum qui a formé les milices Janjawid, mais les tribus locales, pour «se défendre contre les raids de la rébellion». Quoi qu'il en soit, ces milices ont exercé ces derniers mois un nettoyage ethnique systématique dans la région, en semant la mort et la terreur et en provoquant la fuite de centaines de milliers de civils

Les milices <i>Janjawids</i> accusées

«L’ONU avance un bilan d’au moins 10000 morts depuis le début du conflit du Darfour.»

Yacoubou youssouf et ses enfants dans le camp de réfugiés de Kounougou. 

		(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)
Yacoubou youssouf et ses enfants dans le camp de réfugiés de Kounougou.
(Photo : Stanislas Ndayishimiye/RFI)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


par Stanislas  Ndayishimiye

Article publié le 19/05/2004 Dernière mise à jour le 29/06/2004 à 15:48 TU

Réalisation multimédia : Nathalie Guillemot & Claire Wissing