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France

Un budget marqué par la hausse du pétrole

Vue d'une enseigne affichant les tarifs des carburants dans une station-service d'une grande surface de Rots (Calvados), le 17 août 2004. 

		(Photo: AFP)
Vue d'une enseigne affichant les tarifs des carburants dans une station-service d'une grande surface de Rots (Calvados), le 17 août 2004.
(Photo: AFP)
Les cours du pétrole brut sont toujours élevés. Mardi matin ils restaient au dessus de la barre des 50 dollars à 53,17 dollars. Voilà maintenant plusieurs mois que la hausse des prix est durable. De quoi selon certains menacer la croissance. En France le gouvernement n'écarte pas ce scénario-catastrophe. Il est déjà intervenu plusieurs fois pour aider certaines catégories professionnelles. Mais pour le moment, le Premier ministre reste optimiste.

Pour son budget 2005, le gouvernement table sur un baril de pétrole brut à 36,50 dollars. L'hypothèse est crédible, explique le ministre du Budget. Notre prévision de croissance reste de 2,5% pour l'année prochaine. Seulement, les prix du pétrole flirtent aujourd'hui avec les 50 dollars. D'ou le bémol exprimé par Dominique Bussereau qui indique que le gouvernement pourrait revoir ses prévisions et réagir le moment venu en faveur des Français.

La question est de savoir comment. Pour le ministre du Budget, une baisse d'un centime des taxes sur les produits pétroliers coûteraient au gouvernement 800 millions d'euros. La progression des cours du pétrole représente donc le principal facteur de risque pour le budget à venir.

Pari sur une baisse

Selon le Fonds monétaire international, un baril de brut aux alentours de 40 dollars coûterait un point de croissance à l'ensemble des pays importateurs. Alors pour ne pas perdre pied, la France mais aussi les grandes économies occidentales parient sur une baisse des prix du brut.

L'économiste Christian de Boissieu qui conseille le gouvernement français souligne dans un entretien au journal la Tribune que les pays producteurs n'ont pas intérêt à tuer la poule aux oeufs d'or. En attendant une embellie, les observateurs du monde entier revoient leur prévisions de croissance.



par Nicolas  Vescovacci

Article publié le 19/10/2004 Dernière mise à jour le 19/10/2004 à 14:41 TU

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