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Terrorisme

Ouverture du procès de Djamel Beghal

Depuis le 11 septembre 2001, les abords de l’ambassade des Etats-Unis à Paris sont très surveillés. Djamel Beghal vient de confirmer qu’elle devait être l’objet d’un attentat.(Photo : AFP)
Depuis le 11 septembre 2001, les abords de l’ambassade des Etats-Unis à Paris sont très surveillés. Djamel Beghal vient de confirmer qu’elle devait être l’objet d’un attentat.
(Photo : AFP)
A Paris le Tribunal correctionnel s'apprête à juger ce lundi une affaire de projet d'attentat contre des intérêts américains en France. Dans le box, 6 accusés dont Djamel Beghal et Kamel Daoudi, deux hommes soupçonnés d'être les piliers d'une cellule islamiste qui projetait de frapper l'ambassade américaine à Paris.
Bien connu des services de la DST, Djamel Beghal est arrêté en juillet 2001 aux Émirats arabes unis en possession d'un faux passeport. Interrogé par les enquêteurs émiriens, ce Franco-algérien de 39 ans affirme que l'ambassade des États-Unis à Paris devait être l'objet d'un attentat. L’opération était commanditée par Oussama Ben Laden.

Extradé quelques jours plus tard vers la France, Djamel Beghal revient sur ses premières déclarations avant de se murer dans le mutisme... Ce lundi devant la 10 ème chambre correctionnelle, il comparaît avec cinq autres prévenus.

Des ramifications en Europe

L'accusation est en effet persuadée que Djamel Beghal a recruté plusieurs membres de son réseau en banlieue parisienne. Il aurait ainsi enrôlé son beau-frère, mais aussi Kamel Daoudi, un informaticien de 30 ans au passé sans histoire qui a, quant à lui, été arrêté en Angleterre  en septembre 2001.

Kamel Daoudi est considéré comme le logisticien présumé de la cellule islamiste radicale. Djamel Beghal serait le chef opérationnel de ce groupe ayant des ramifications en Angleterre, en Belgique en Espagne en Allemagne et aux Pays-Bas. 


par Frédérique  Misslin

Article publié le 03/01/2005 Dernière mise à jour le 03/01/2005 à 10:14 TU