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Togo

Quatre candidatures officiellement déposées

L'opposition dite radicale s'est réunie autour de la candidature d'Emmanuel Bob Akitani.(Photo : AFP)
L'opposition dite radicale s'est réunie autour de la candidature d'Emmanuel Bob Akitani.
(Photo : AFP)
Les personnalités politiques désireuses de se présenter aux élections présidentielles prévues le 24 avril avaient jusqu’à samedi pour déposer leur dossier de candidature. Quatre l’ont fait : Faure Gnassingbé, Emmanuel Akitani-Bob, Nicolas Lawson et Harry Olympio. La commission électorale indépendante va désormais examiner la validité de leurs dossiers. Au cours des week-end, l’opposition et le parti au pouvoir ont organisé des manifestations dans les rues de Lomé qui se sont déroulées dans le calme.

Les quatre candidats à la présidentielle représentent les trois ensembles de la classe politique togolaise. Faure Gnassigbé, le fils du président défunt est le candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT).

A 39 ans, le plus brillant des fils Eyadéma se veut l'homme de la continuité pour un clan au pouvoir depuis 38 ans. Il n'a qu'une faible expérience politique, élu député à deux reprises dans le fief familial. Mais il espère compenser ce handicap en s'appuyant sur un système crée de toute pièce par son père.

Un scrutin sans observateurs européens

Son principal adversaire s'appelle Emmanuel Akitani-Bob. Représentant de l'opposition dite radicale, qui s'est pour une fois entendue autour d'une candidature unique. Emmanuel Akitani-Bob est un fidèle de Gilchrist Olympio, le leader de l'opposition contraint à l'exil sous Eyadéma et qui, de ce fait, ne remplissait pas les conditions exigées pour les candidats en matière de résidence.

Enfin, deux hommes dits de l'opposition constructive, Nicolas Lawson, président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR), et Harry Olympio, président du Rassemblement pour le soutien de la démocratie et du développement (RSDD), tenteront de faire davantage que de la simple figuration. Prévu le 24 avril, le scrutin à un seul tour se déroulera en l'absence d'observateurs européens, l’Union européenne jugeant trop court le délai de préparation pour cette élection.


par Olivier  Rogez

Article publié le 27/03/2005 Dernière mise à jour le 27/03/2005 à 19:12 TU