Société
Parution du Guide du monde arabe en France 2005
Le guide s’adresse aussi bien celui qui a soif de mieux connaître la communauté d’origine arabe, qu’à un membre de cette communauté à la recherche de renseignements pratiques, qu’il s’agisse d’organismes en France ou à l’étranger (rencontres, coopérations, échanges) : le répertoire des notices est précédé de deux cartes géographiques, celle des organismes français recensés dans les pays arabes et celle des organismes recensés en France. Ces outils permettent de localiser d’un simple coup d’œil les lieux potentiels de recherche. Ainsi, on constate que la moitié des organismes et institutions sont localisés à Paris. Les deux principaux autres centres géographiques de localisation des organismes sont la banlieue parisienne et les Bouches-du-Rhône, avec une prédominance des villes d’Aix-en-Provence et de Marseille.
Le terme générique de « monde arabe » désigne ici l’ensemble constitué par les 22 membres de la ligue des Etats arabes, et englobe les diversités culturelle et linguistique de ces entités géographiques. Les 2 800 adresses répertoriées concernent des organismes et des institutions françaises qui travaillent exclusivement avec le monde arabe ou qui développent des partenariats avec les pays arabes. Pour cette troisième édition, l’ouvrage a été mis à jour et augmenté de 40% d’informations supplémentaires par rapport aux deux éditions précédentes, enrichi d’adresses concernant deux nouveaux secteurs, économique et institutionnel.
Organisé en dix rubriques, le manuel permet au lecteur de s’orienter à la fois à partir d’un sommaire en début d’ouvrage et au gré d’index thématiques en fin de guide : index des organismes, index des sigles ou des sujets, index des villes et des pays arabes, index des villes françaises. Il peut dès lors sélectionner ses recherches d’adresses, qu’il s’agisse d’associations, de lieux d’expression artistique, d’agences de communication ou de centres culturels, d’organismes économiques (banques, entreprises, écoles…), d’adresses ayant trait à l’enseignement la recherche ou la formation, ou bien d’organismes officiels comme les ambassades ou les consulats, de lieux de culte, de centres de santé, ou de renseignements concernant les voyages et les loisirs. La notice de chaque organisme répertorié alphabétiquement procède d’une présentation simple et lisible, précédée de quelques lignes concernant d’éventuelles observations.
« Le pluralisme s’ancre lentement dans les paysages et les idées »
Un champ très large de secteurs est couvert : de l’Association des avocats marocains de France aux adresses de hammams classés dans l’ordre des numéros de départements français, en passant par les coordonnées du centre français pour l’accueil et les échanges internationaux, ou celles des lieux d’accueil aux médecins et personnels de santé réfugiés en France. On y trouve tout aussi bien des coordonnées d’haras où sont élevés des chevaux arabes purs égyptiens, l’adresse de salles de cinémas spécialisées ou d’imprimeries saisissant en français, en arabe, ou en bilingue des textes et des images.
Intercalé dans les pages du répertoire alphabétique, des encarts thématiques complètent l’information et donnent des réponses immédiates aux questions pratiques les plus récurrentes telles que : calendrier musulman, monnaie des pays arabes, voyager de Paris vers les pays arabes (durée des voyages, distances). Ces encarts thématiques couvrent des domaines très variés comme : les chaînes de télévisions arabes diffusées en France, la liste des prix littéraires français décernés à des écrivains arabes, ou bien encore la liste des Fonds particuliers sur le monde arabe dans les différents centres de documentation répertoriés.
Odile Kerouani, du service documentation de l’Institut du monde arabe souligne : « L’état des lieux n’a pas la prétention d’être exhaustif mais d’être suffisamment représentatif de l’importance et de la diversité des activités de ce domaine ». Elle fait remarquer : « Le pluralisme s’ancre lentement dans les paysages et les idées, les lieux de mémoire de l’immigration apparaissent, la demande sociale s’exprime fortement, si bien que des associations ou des structures telles que la Cité internationale de l’histoire de l’immigration ou les centres culturels arabes s’imposent naturellement ».
L’ouvrage est édité par l’Institut du monde arabe à Paris (IMA), une fondation culturelle franco-arabe de droit français, qui se veut « pont culturel » entre le monde arabe, la France et l’Europe.par Dominique Raizon
Article publié le 09/06/2005 Dernière mise à jour le 09/06/2005 à 15:37 TU
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