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Terrorisme

Il y a 10 ans, l’attentat de la station Saint-Michel

Il y a 10 ans ce lundi, une bombe explosait dans le RER B à la station Saint-Michel, faisant 8 morts et une centaine de blessés.

C’est le premier attentat d'une vague qui va ensanglanter la France de juillet à octobre 1995. Dix ans plus tard, les auteurs de ces attentats ont été jugés et condamnés. Ceux qui ont pu l'être, en tout cas.

Entre le 25 juillet et le 17 octobre 1995, la France plonge dans l'horreur.

Huit attentats et tentatives d'attentats font 10 morts et près de 200 blessés. La campagne terroriste a débuté peu de temps après l'assassinat, à Paris, de l'imam Sahraoui, l'un des fondateurs du FIS (Front islamique du salut).

Le réseau Khaled Kelkal

25 juillet, station de métro Saint-Michel. L'attentat le plus meurtrier. C'est une bombonne de gaz remplie de clous qui explose dans le train de la ligne B... Le 17 août, place de l'Étoile, en haut des Champs-Elysées, le même type d'engin fait 17 blessés. Il faudra attendre qu'une troisième bombe similaire n'explose pas, attentat raté sur la voie de chemin de fer Paris-Lyon, pour que les enquêteurs découvrent un premier indice.

Des empreintes digitales vont permettre de démanteler le réseau. Notamment Khaled Kelkal, abattu par les gendarmes en septembre 1995. Karim Koussa, Boualem Bensaïd et Smain Ait Ali Belkaçem, jugés et condamnés pour leur implication. Ali Touchent, le «cerveau», tué en Algérie en 1997 et Rachid Ramda, le «financier», arrêté en Grande-Bretagne en novembre 1995, mais qui n'a toujours pas été extradé vers la France.

par Raphaël  Reynes

Article publié le 25/07/2005 Dernière mise à jour le 25/07/2005 à 08:40 TU