Etats-Unis
Ouragans: le principe de précaution
(Photo: AFP)
«Nous devons nous préparer au pire», a lancé le président américain. George Bush, accusé d'être resté dans son ranch texan au lendemain du passage de Katrina sur La Nouvelle-Orléans, a cette fois prévu de se rendre le plus tôt possible dans les zones sinistrées. Il a libéré son agenda du week-end dans cette éventualité.
Sur le terrain, les évacuations ont commencé plusieurs jours avant l'arrivée de l'ouragan. À Galveston, les autorités ont ordonné le départ immédiat de tous les habitants de la ville. Le long des côtes texanes, les hôpitaux, les maisons de retraite et les prisons ont d'ores et déjà été évacuées en bon ordre. À Houston, l'évacuation n'est pour l'instant pas obligatoire, mais la plupart des habitants n'ont pas attendu: ils ont déjà plié bagage. Les écoles, les lycées et les autres institutions publiques ont annoncé leur fermeture dès ce jeudi.
La Garde nationale sur le qui-vive
De leur côté, les forces de l'ordre se tiennent prêtes à intervenir. Dix bâtiments de la marine américaine dont un navire-hôpital se sont positionnés de manière à pouvoir rejoindre au plus vite les côtes affectées par l'ouragan. Vingt hélicoptères sont en état d'alerte. Les troupes de la Garde nationale sont aussi sur le qui-vive.
Les associations humanitaires, enfin, ont également pris les devants. Trois jours avant l'arrivée de l'ouragan, la Croix-Rouge a déjà acheminé à Dallas les équipements nécessaires pour accueillir d'éventuels sinistrés.
par Anne Corpet
Article publié le 22/09/2005 Dernière mise à jour le 22/09/2005 à 15:02 TU