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Coupe du monde 2006

Yeo Martial: Ma Coupe du monde avec les Eléphants (2)

Yeo Martial, directeur technique national à la fédération ivoirienne de football, nous fait vivre "sa" Coupe du monde avec les Eléphants de Côte d'Ivoire. 

		(Photo: DR)
Yeo Martial, directeur technique national à la fédération ivoirienne de football, nous fait vivre "sa" Coupe du monde avec les Eléphants de Côte d'Ivoire.
(Photo: DR)
Directeur technique national de la fédération ivoirienne de football, Yéo Martial nous livre, jour après jour, son journal de bord. La Coupe du monde vue de l'intérieur avec les Eléphants de Côte d'Ivoire.

Bonn,  le 28 juin 2006: au revoir l'Allemagne

Je suis toujours en Allemagne, je suis resté à Munich pour quelques jours sur insistance du couple Meli Kouala Gaétan et Maïmouna. Madame est ma filleule. Ils résident dans ce beau pays depuis plus d’une décennie. J’ai séjourné chez eux pendant trois jours. Ce fut un passage inoubliable. Je tiens à leurs transmettre ma profonde gratitude pour leur hospitalité.

Vous le savez, quand vous êtes éliminés vous devez immédiatement plier bagages. Dans le cas espèce de la Côte -d’Ivoire, nous nous savions éliminés avant même de quitter notre base. Nous étions donc obligés de faire nos adieux à la ville de Nieder Kassel.  La FIF avait organisé une petite cérémonie pour dire ses  remerciements et adieu au maire et au personnel de  l’hôtel Clostermann. C’était émouvant, je vous assure.

A Munich j’en ai profité pour visiter la ville en compagnie de Mr  Meli Kouala. Puis j’ai assisté au match Allemagne – Suède sur grand écran chez Mr et Mme N’Takpé, voisins de mes tuteurs. Le Dimanche 25 juin je suis rentré à Bonn chez mon beau-frère Mr Bender et ensuite chez l’Ambassadeur, un ami. Puis j’ai pu voir le match de Dortmund que j’attendais tant. Malheureusement la surprise de l’année ne s’est pas réalisée. Le plus naturellement du monde, le Ghana a été éliminé par le brésil. C’est pratiquement un pléonasme que d’annoncer le résultat d’une telle rencontre. Chez nous au pays on dirait : entre le Ghana et le Brésil, il faut poser la question de savoir : « le Brésil a gagné combien ? »

Mais, chers amis tout n’a pas été aussi simple que ça pour les coéquipiers de Ronaldo.  S’ils ont rapidement ouvert le score par l’attaquant vedette du Réal de Madrid, ils ont dû bénéficier d’un hors-jeu non sifflé par l’arbitre qui a permis  à Adriano  de marquer le deuxième. Ensuite, il a fallu que les Black - Stars soient réduits à dix, pour encaisser le troisième but par Zé Roberto.  Les Ghanéens, privés de leur remuant attaquant  Michaël Essien, avec une défense naïve, ne pouvaient que s’incliner devant le Brésil qui, au demeurant n’a encore véritablement rien prouvé. Aucun pays africain n’a pu rejoindre le Sénégal, et le Cameroun dans leurs classements antérieurs de quart de finalistes. Néanmoins, les leçons que nous tirons de cette Coupe du Monde sont diverses.

Premièrement pour la conduite des Eperviers du Togo, nous disons : plus jamais ça ! Oui, restons digne dans nos difficultés. Sachons gérer nos problèmes de façon interne. Toutes les équipes ont leurs problèmes, même celles des pays nantis. Aucune d’entre elles ne vient s’exposer sur la place publique. Ne dit on pas que le linge sale se lave en famille ?Deuxièmement, au plan de la préparation, je l’ai déjà dit et répété, il faut que nous puissions nous organiser de sorte à pouvoir régulièrement rencontrer les équipes des grandes nations de football.
Troisièmement, il faut que nous sachions que techniquement et même tactiquement, nous n’avons rien à envier à personne. Nos problèmes se situent au niveau mental, psychologique, organisationnel. Il faut ajouter à cela le fait qu’il nous faut comprendre une bonne fois que pour réussir un match, il faut rester concentré et vigilent tout le temps qu’on est sur le terrain.
Tout ce que je dis là n’engage bien sûr que moi. Je pense être libre de mes opinions et je suis prêt et ouvert à toutes discussions pour l’avancée du football de notre continent.

En 1994 aux USA les puristes avaient annoncé à juste raison que c’était l’année de la Coupe du Monde pour le Nigeria et l’Afrique. C’est le manque de concentration continu qui a fait perdre la balle qui a offert l’égalisation à l’Italie. On s’en souviendra encore longtemps.

Amis du football africain et mondial, telles ont été les péripéties de mon riche séjour en terre Allemande pour ma première coupe du Monde avec les Eléphants. Merci et bonne continuation. Je rentre au pays afin de poursuivre le reste de la compétition avec mes collaborateurs de la Direction Technique Nationale de la FIF.
Je ne vous quitterai pas sans vous dire encore : « Enrichissons nous de nos différences » pour que vive le football.

YEO Martial
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Munich le 23 juin 2006: Pas si mal.

Après le dernier match victorieux de la Côte d’Ivoire, nous sommes donc éliminés. Mais nous devons, avant tout, retenir notre honorable prestation  tout au long de cette première grande expérience effectuée en terre allemande. Je pense surtout à toutes les leçons, tous les enseignements à tirer de ce mondial oh combien bénéfique pour tous les novices africains de cette prestigieuse compétition.

Nous les Eléphants, nous savons désormais qu’il nous faut multiplier nos rencontres internationales contre les grandes nations de football. Pour la préparation de ce Mondial nous avons emprunté la bonne voie. Nous nous sommes frottés aux pays tels que la France, l’Italie, l’Espagne, la Suisse, la Roumanie, le Chili la Slovénie… Ces rencontres, c'est mon intime conviction, nous ont permis de jouer crânement nos chances face à l’Argentine et au Pays Bas avant de battre la Serbie. Je suis égal à moi-même quand j’ai déclaré que rien ne vaut l’expérience. Oui, c’est ce qui nous a fait défaut pour obtenir le rendez – vous des huitièmes de finale. Chers amis qui êtes perplexes quand je parle ainsi ; comprenez que si nous avions dame expérience avec nous, nous aurions évité le même scénario sur trois matches successifs. Nous prenons à chacune des rencontres deux buts dans les 20 premières minutes avant de réagir. Je disais à certains supporters qui se morfondaient, qu’il nous a fallu perdre deux matches successifs contre le Cameroun, avant de pouvoir atteindre leur niveau de maturité tactique. Par les résultats obtenus, le monde entier a pu constater le progrès réalisé par notre pays en matière de football.

Le Président Jacques Anouma et son équipe peuvent être fiers du travail accompli en si peu de temps. Ils ont pris les rênes de la fédération, au sortir de la Côte d’Ivoire à la CAN du Mali en 2002. Nous avions terminé cette compétition au rang de seizième sur seize, avec au compteur un but marqué contre cinq encaissés si je ne me trompe. Partir de là, se fixer comme objectif principal la Coupe du Monde, et pouvoir l’atteindre, relève de la témérité, de l’audace et du courage. Je dis pour ma part un grand bravo au Président de la FIF et à tout son comité exécutif. Certaines mauvaises langues disent que le président Anouma n’a jamais rien gagné. Je dirai plutôt son mérite a été justement de pouvoir opérer un choix de partenaires pour bâtir une équipe dans la continuité. Aujourd’hui nous en récoltons les fruits. Nous pouvons rivaliser avec toues les grandes équipes du monde. Qui l’eût cru il y a seulement deux ans ? Ma staisfaction s'appuie également sur les performances du  Togo et de l’Angola qui sont tombés sans démériter. Les Eperviers se sont battus bec et ongles face à la France le temps d’une mi – temps. Ils ont perdu après par manque de concentration et, plus encore, en raison de la fatigue d’Agassa Kossi qui a longtemps réussi à retarder l’échéance.  L’Angola a réussi deux matches nuls ce qui n’est pas un rien dans une si importante compétition pour des novices.

Hier j’ai été quelque peu frustré quand, à l’annonce des résultats des matches du groupe E, le speaker disait que la victoire du Ghana était une surprise. Souhaiterait il que toute l’Afrique soit éliminée au premier tour ? Gadji Celi dis dans sa chanson : « pitié, laissez moi vivre un peu ». L’Afrique avance à petits pas mais sûrement. Il faut qu’à tous les niveaux nous soyons vigilants et persévérants dans tout ce que nous entreprenons en matière de football. Ne négligeons aucun aspect ; ni du côté de la préparation, ni de l’organisation, encore moins la compétition. Le Ghana est donc en huitième de finale, contre le Brésil, le géant détenteur du trophée, l’hyper favori de la compétition. Souhaitons lui de réaliser cette fois ce qu’on peut appeler à juste raison la surprise. En catégorie de jeunes à Sidney, les Black-Starlets n’ont-ils pas battu les jeunes Cariocas en finale ? Sait-on jamais.

Quand à moi, la compétition s’est arrêtée après cette victoire unique mais importante contre la Serbie Monténégro. Mon souhait avait été au départ de franchir d’abord le premier tour. Puis l’appétit venant, je nourrissais comme tous les Ivoiriens le rêve d’aller le plus loin possible. Certains voyaient plus loin et plus ambitieux. Ne soyons pas déçus, ce dernier match a permis au monde des footeux de savoir que notre cher pays dispose d’un bon potentiel de joueurs. Avec un peu plus d’expérience, la prochaine sera la bonne. Néanmoins je reste encore ici dans la mouvance de ce Mondial qui est aussi le premier pour moi afin de m’enrichir des enseignements que je peux en tirer. En attendant mon départ, si j’ai des avis à vous partager, je ne manquerai pas de vous parler. Je dois changer ma date sur mon ticket avec Bruxelles Air Line. J’avais auparavant fait une réservation à la date du 13 juillet espérant que nous irions très loin...quoi de plus normal.!Ainsi va le football.

A très bientôt peut être.
YEO Martial.
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Lundi 19 juin: Déçu par le résultat, content de la manière

J’ai mis du temps avantt de vous donner signe de vie. J' ai préféré attendre les résultats des autres équipes africaines. Après la défaite de la Côte d’Ivoire, le nul de l’Angola et l’éclatante victoire du Ghana, je tiens à vous livrer mon sentiment avant les matches  du Togo et de la Tunisie.

En ce qui concerne  les Eléphants, sachez que je ne suis nullement découragé. Je suis, disons, un peu déçu. Je reste tout de même fier de ces valeureux joueurs, qui n’ont pas du tout démérité après ces deux premières prestations. Ils ont fait ce qu’on attendait d’eux. Ils se sont battus, témoin encore les nombreuses occasions de but qu’ils se sont créées. Ils ont su poser le jeu. Ils ont fait trembler la grande Hollande. Les joueurs adverses l’ont confirmé dans les interviews. Leur jeu face à cette équipe faisant partie des plus grandes formations mondiales a démontré la valeur de notre équipe aux yeux de tous les connaisseurs de football.


Mes amis, pour ma part je voudrais que vous sachiez que je ne cherche pas à encenser une équipe qui vient de perdre. Non, je ne voudrais pas non plus que vous pensiez que je veux trouver des justificatifs à nos deux premières défaites. J’aimerais que vous compreniez que par la prestation de la Côte d’Ivoire nous avons eu l’impression que l’Argentine n’est pas aussi forte qu’on pouvait le croire. Mais lorsque nous avons vu le match fourni par les compatriotes de Diego Maradona face à la Serbie Monténégro nous avons changé  de jugement. Du coup personnellement, je me suis mis à faire  des calculs de probabilités, oubliant que le football n’est pas une science exacte. Dans ce jeu, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Sinon mathématiquement j’ai fait le calcul suivant : si la Hollande a peiné devant la Serbie Monténégro en gagnant seulement par un but à zéro, il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas battre les poulains de Van Basten, nous qui avons fait douter l’Argentine.

Mais lorsqu’on a fini le match face à la Hollande, on a eu  l’impression que le second était la répétition du premier ; d’abord par le score, ensuite par la chronologie et la cause des buts. La seule chose qui se dégage de ce constat, c’est absolument l’inexpérience de la bande d’Henri Michel face à la maturité tactique des deux adversaires. Quand on se penche sur la moyenne d’âge de nos représentants, on ne peut que souhaiter que ce groupe puisse rester soudé, pour qu’en 2010 nous puissions représenter plus dignement notre pays et notre continent. C’est d’ailleurs le même langage que le Président Jacques Anouma a tenu lorsque nous nous sommes croisé au restaurant.

Notre prestation a montré au monde entier que nous savons jouer au football. Avec un peu plus de chance nous aurions pu obtenir au moins deux matches nuls sinon deux victoires face à l’Argentine et la Hollande. Espérons que d’ici les années à venir nous puissions être toujours dans le sillage des meilleures équipes africaines pour pouvoir représenter plus dignement notre continent.

Pour leur première sortie mondiale, disons que les Eléphants n’ont pas déçu les grands connaisseurs du football. Nous sommes témoins de cela ici chaque fois que nous traversons les foules.


L’Angola après son match nul reste toujours dans le peloton, souhaitons lui une bonne poursuite. La grande victoire du Ghana a fait grand plaisir à ses voisins immédiats que nous sommes. Bien que dans cette poule tout soit relancé, nous avons bon espoir que les frères d’Abédi Pelé passeront au  second tour. En attendant les résultats du Togo et de la Tunisie, je ne ferai plus de mathématiques face à la Serbie Monténégro. Il nous faut au moins une victoire, pour confirmer tout le bien qu’on pense de nous. Sportivement à vous !

YEO Martial

Jeudi 15 juin: On gagne, on gagne

Aujourd’hui, nous avons quitté notre base de l’hôtel Clostermann de Nieder Kassel, non loin de l’aéroport de Bonn / Cologne, pour Stuttgart. Après le décollage à 10heures nous avons atterri sur la piste aéroportuaire de la cité qui abritera le second match du Mondial à 10h 40.

Chers amis ne vous attendez pas à ce que je vous dise comment nous allons jouer notre deuxième match. Ne pensez pas non plus que je vous parlerai de comment nous avons visionné la Hollande. Ce que je puis vous dire, c’est qu’à mon avis, bien qu’Henri Michel fasse son meilleur classement, qu’il donne toutes les consignes nécessaires aux joueurs, une seule chose sera importante à l’heure du coup d’envoi: le mental et la détermination.
Comme je le disais hier, est-il besoin de dire aux joueurs qu’ils ont le dos au mûr ? Ils le savent déjà ; ils en parlent jour et nuit depuis la défaite face à l’Argentine. Ils savent qu’ils n’ont plus droit à l’erreur. Ils ont compris plus que jamais que dans ce genre de compétition il faut beaucoup d’audace. Ils savent combien le réalisme paye. Ils se souviennent enfin qu’ils faut être concentré et vigilent durant toute la partie. Après tout, le football c’est aussi et avant tout leur job. Espérons et souhaitons tout simplement qu’ils soient tous dans un bon jour. Puisque c’est aussi un jeu, prions que le facteur chance puisse être des leurs.

Je vais maintenant ouvrir une parenthèse sur les résultats des équipes Africaines durant ce Mondial. Aucune n’a pu glaner le moindre point, à l’exception de la Tunisie. En jetant un regard sur les Saoudiens lors du dernier Mondial on pourrait parler de faux-pas tunisien. Oui, en effet, des cinq équipes du continent, la Tunisie est la seule qui ne soit pas novice dans cette prestigieuse compétition. Elle en est, si je ne me trompe, à sa quatrième participation. On serait tenté de se poser des questions sur ces faux départs du football africain. Mais ce que je pourrais donner comme premier élément de réponse, c’est la comparaison avec d’autres pays faisant figure de favoris. C’est le cas de la France face à la Suisse, du Brésil face à la Croatie et même de l’Allemagne qui a peiné avant de battre la Pologne. Nonobstant toutes ces comparaisons je regrette ce qui est arrivé au Togo. Ce pays quoi qu’on puisse dire a mérité largement sa place pour ce Mondial. Il s’est bel et bien classé en tête de sa poule et a magistralement ravi la place que convoitait le Sénégal. Quand on voit que malgré tous ces problèmes, cette équipe a pu créer quelques difficultés à la Corée, on ne peut qu’avoir des remords.

Le Ghana a montré de très bonnes dispositions, mais hélas ! Je pense et espère qu’il sera plus réaliste au prochain match. Il en est de même pour l’Angola qui n’a pas fait que se défendre face au Portugal, mais pas de succès. Espérons que les deuxièmes sorties seront plus favorables à l’Afrique. Au-delà de tous ses résultats je me demande quels moyens de préparation ces équipes africaines ont pu avoir dans l’ensemble ? En effet, à y réfléchir, on voit qu’il leur a été difficile d’obtenir des matches de préparation contre des pays européens de renom. Seule la Côte d’Ivoire a pu d’abord croiser la France, après le désistement de l’Argentine, puis l’Italie, L’Espagne et la Roumanie avant de pouvoir rencontrer plus tard la Suisse, le Chili et la Slovénie. Les autres ont pu en jouer un ou deux, pas davantage. La Tunisie de par sa proximité géographique et le bon fonctionnement des transports aériens n’a pas les mêmes soucis que nous. Certaines personnes pensent que le Cameroun et le Nigeria manquent à cette compétition. Pour ma part je crois qu’au vu des éliminatoires CAN / Mondial, les pays qui se sont qualifiés n’ont pas volé leur billet. Fort heureusement il n’est écrit nulle part que la participation au plus grand rendez-vous de la planète soit une sorte de chasse gardée. S’il en était ainsi, cela tendrait à accréditer que le football africain n’avance pas. Une des conditions au renforcement de nos football passe de toute façon par la confrontation régulière avec des nations plus expérimentées. Hormis le Sénégal, quart de finaliste inattendu il y a quatre ans, qu’ont fait nos quatre autres représentants ? Tous éliminés à l’issue du premier tour. Le Cameroun, le Nigeria et même l’Afrique du Sud ont été recalés d’entrée.

Souhaitons tout simplement que dans les temps à venir, l’Europe qui emploie la plupart de nos joueurs, puisse nous accorder plus d’ouvertures pour nos matches de préparation ou pour d’autres tournois. Cette année la Côte d’Ivoire a eu un peu plus de chance, espérons que cela soit le début d’une sorte de coopération Europe Afrique. En attendant, prions Dieu pour qu’ ici, à Stuttgart, la Côte d’Ivoire puisse ouvrir la voie aux autres Africains par une victoire face à la Hollande. Comme on le dit chez nous, « on gagne ou on gagne ! » Allez les Eléphants ! Tout le peuple vous soutient.

YEO Martial



Article publié le 16/06/2006Dernière mise à jour le 16/06/2006 à TU