Libye
Les infirmières bulgares «ne seront pas exécutées»
(Photo : Sylvain Biville/ RFI)
Dans une interview au quotidien bulgare 24 Tchassa («24 Heures»), Seif el-Islam Kadhafi a déclaré «je vous garantis que nous ne les exécuterons pas», à propos des cinq infirmières bulgares condamnées à mort en Libye, après avoir été reconnues coupables d’avoir inoculé le sida à des enfants. Ce cas a provoqué des réactions auprès des milieux politiques et scientifiques européens.
Me François Cantier
Président de l'association Avocats sans frontières
«L'annonce qui vient d'être faite me remplit de joie.»
Seif el-Islam, le fils ainé du dirigeant libyen, est à la tête de la Fondation Kadhafi de bienfaisance, impliquée dans les négociations concernant le cas de ces infirmières bulgares et du médecin palestinien condamnés à mort le 19 décembre dernier. Dans cet entretien qui va être publié lundi par ce quotidien, il a même annoncé qu’une «solution» est proche. Les six accusés avaient été déclarés coupables d’avoir délibérément inoculé le virus du sida à plus de 400 enfants de l’hôpital de Benghazi, au nord de la Libye.
Cette condamnation avait été vivement critiquée par la Bulgarie et la communauté internationale, notamment les institutions européennes. Ce cas menaçait de compromettre le processus de normalisation de relations de la Libye avec l’Union européenne. Le Parlement européen avait demandé la semaine dernière à Tripoli d’annuler la sentence. Les six accusés ont déjà passé huit ans en prison. La communauté scientifique considère que les 5 infirmières et le médecin sont innocents et que l’épidémie de sida a été provoquée par le manque d’hygiène.par Rédaction Internet (avec AFP)
Article publié le 27/01/2007 Dernière mise à jour le 27/01/2007 à 16:30 TU