Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Sierra Leone

Photos de Sylvain Savolainen

Photos et légendes de Sylvain Savolainen.
Diamants récemment découverts par des mineurs de la région de Kono. Les diamants de Sierra Leone sont d’une qualité uniformément élevée ; le carat du minerai brut possède une valeur moyenne plus élevée que celle de presque tous les autres pays producteurs dans le monde. 

		(Photo : Sylvain Savolainen)
Diamants récemment découverts par des mineurs de la région de Kono. Les diamants de Sierra Leone sont d’une qualité uniformément élevée ; le carat du minerai brut possède une valeur moyenne plus élevée que celle de presque tous les autres pays producteurs dans le monde.

 

Un bureau de négociant de diamants à Koidu, capitale de la région de Kono, la plus diamantifère de Sierra Leone. Durant le conflit de Sierra Leone, la région de Kono a été la base arrière des rebelles du RUF (Front Révolutionnaire Uni). Les rebelles ont perpétré crimes de guerre, crimes contre l’humanité, mise en esclavage de populations civiles, campagnes de mutilations et de tortures. Le mouvement a été très largement financé et armé par le trafic des diamants avec la complicité du Liberia et du Burkina Faso.  C’est pour tenter de mettre fin à ces dérives que, sous la pression d’ONG et de groupes de militants, le « processus de Kimberley » a vu le jour en 2003. Ce système de traçabilité tente aujourd’hui de « moraliser » la production et d’enrayer le trafic de diamants de conflits. 

		(Photo : Sylvain Savolainen)
Un bureau de négociant de diamants à Koidu, capitale de la région de Kono, la plus diamantifère de Sierra Leone. Durant le conflit de Sierra Leone, la région de Kono a été la base arrière des rebelles du RUF (Front Révolutionnaire Uni). Les rebelles ont perpétré crimes de guerre, crimes contre l’humanité, mise en esclavage de populations civiles, campagnes de mutilations et de tortures. Le mouvement a été très largement financé et armé par le trafic des diamants avec la complicité du Liberia et du Burkina Faso. C’est pour tenter de mettre fin à ces dérives que, sous la pression d’ONG et de groupes de militants, le « processus de Kimberley » a vu le jour en 2003. Ce système de traçabilité tente aujourd’hui de « moraliser » la production et d’enrayer le trafic de diamants de conflits.

 

Village de Grafton. Abubakar Kargbo a été amputé de deux bras à la hache, en janvier 1999, lors de l’invasion de Freetown par les rebelles du Front Révolutionnaire Uni (RUF).  Dès le 6 janvier 1999 et dans les jours qui ont suivi, une opération de terreur générale a été ordonnée : campagne massive d’amputations à la hache et à la machette, d’assassinats sommaires, de mise à feu générale des habitations et de leurs habitants regroupés de force et brûlés vifs. 

		(Photo : Sylvain Savolainen)
Village de Grafton. Abubakar Kargbo a été amputé de deux bras, à la hache, en janvier 1999, lors de l’invasion de Freetown par les rebelles du Front Révolutionnaire Uni (RUF). Dès le 6 janvier 1999 et dans les jours qui ont suivi, une opération de terreur générale a été ordonnée : campagne massive d’amputations à la hache et à la machette, d’assassinats sommaires, de mise à feu générale des habitations et de leurs habitants regroupés de force et brûlés vifs.

 

La galerie publique du Tribunal Spécial pour la Sierra Leone (TSSL). Le TSSL a la particularité de rendre justice in situ ; cela permet aux citoyens sierra-léonais de pouvoir assister au travail de justice et aux jugements des principaux accusés de la cour. Nombreux sont toutefois ceux qui dénoncent la bulle high-tech que représente le tribunal, ainsi que son cortège d’expatriés aux salaire mirobolants.  Au-delà des déclarations bien pensantes, beaucoup dénoncent également le manque d’implication et de partenariat du Tribunal avec les institutions, universités et système judiciaire de la Sierra Leone. 

		(Photo : Sylvain Savolainen)
La galerie publique du Tribunal Spécial pour la Sierra Leone (TSSL). Le TSSL a la particularité de rendre justice in situ ; cela permet aux citoyens sierra-léonais de pouvoir assister au travail de justice et aux jugements des principaux accusés de la cour. Nombreux sont toutefois ceux qui dénoncent la bulle high-tech que représente le Tribunal, ainsi que son cortège d’expatriés aux salaire mirobolants. Au-delà des déclarations bien pensantes, beaucoup dénoncent également le manque d’implication et de partenariat du Tribunal avec les institutions, universités et système judiciaire de la Sierra Leone.


Article publié le 30/01/2007 Dernière mise à jour le 30/01/2007 à 19:38 TU