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France/Chine

Le temps des affaires

Article publié le 25/11/2007 Dernière mise à jour le 25/11/2007 à 12:34 TU

Nicolas Sarkozy et Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva.

Nicolas Sarkozy et Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva.

Ce sont environ 10 milliards de dollars de contrats pour les entreprises françaises, qui sont attendus à l'occasion de la visite du président français en Chine. Premiers sur la liste, la construction de centrales nucléaires et la vente de plus de cent Airbus à la Chine. Sur le nucléaire, la France revient en force sur le marché chinois. Ce n'est pas vraiment une surprise, tant les besoins de la Chine en matière d'énergie sont considérables.

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

Anne Lauvergeon, la présidente d'Areva, pouvait avoir le sourire dans l'avion qui la conduisait, dimanche, à Pékin. Après une période de doute, le spécialiste français du nucléaire voit le marché chinois s'ouvrir de nouveau. En juillet dernier, l'entreprise française avait été devancée par son concurrent américain Westinghouse, qui signait un premier contrat en Chine pour la vente de quatre centrales nucléaires.

Une déception vite passée. A l'occasion de cette visite présidentielle, Areva devrait signer, ce lundi, un contrat d'au moins 5 milliards d'euros. Le prix pour la mise en oeuvre de deux centrales nucléaires de dernière généraltion, des EPR de 1600 mégawatts.

Une très bonne nouvelle pour les Français, mais surtout, au-delà de ce contrat, cela signifie que les Français sont de nouveau dans la course sur un marché chinois gigantesque.

On sait que la Chine manque déja cruellement d'énergie et qu'elle doit réduire sa dépendance vis-à-vis du charbon et du pétrole beaucoup trop polluants. Le gouvernement chinois qui dispoose actuellement de onze réacteurs nucléaires, envisage déja la construction de trente nouvelles centrales, dont certaines sont déja en chantier.

Cependant, les experts estiment que la Chine aurait plutôt besoin de 300 centrales nucléaires pour faire face à ses besoins. Un marché que devrait se disputer les Français, les Russes, le Canadiens et les Américains.