Article publié le 25/11/2007 Dernière mise à jour le 25/11/2007 à 02:37 TU
C’est à son rythme, pressé et volontaire, que Nicolas Sarkozy entreprend son périple en Chine. Trois jours, trois villes, et autant d’occasions pour le président d’endosser le costume de super-VRP de la France que le président Chirac lui a laissé.
Malgré l’excellence des relations bilatérales, la France est toujours loin d’avoir conquis l’eldorado chinois. Elle n’occupe qu’un tout petit pourcentage de l’économie chinoise, et accuse un déficit commercial de 16 milliards d’euros.
Les questions économiques figureront donc en bonne place lors des entretiens que le président français aura avec son homologue Hu Jintao. Et on n’évitera pas les sujets qui fachent, prévient l’Elysée, notamment la sous-évaluation du yuan, la monnaie chinoise, ou encore les contentieux en matière de propriété intellectuelle.
Mais pas question pour autant de brusquer nos amis chinois, alors même que d’importants contrats doivent être signés lors de cette visite dans les domaines nucléaire et aéronautique. La question des droits de l’homme sera bel et bien évoquée par le président, mais Rama Yade, la secrétaire d’Etat chargée de ce dossier, ne fait pas partie du voyage.
Avec Valérie Niquet, directrice du centre Asie à l'IFRI, Institut français des relations internationales
« Les Chinois se sont habitués à ce qu’on parle des droits de l’homme, mais ce sont les gestes qui les dérangent, comme lorsque Angela Merkel reçoit la visite privée du Dalaï lama ».
Avec Valérie Niquet, directrice du centre Asie à l'IFRI, Institut français des relations internationales
« L’octroi de très gros contrats visibles de ce type est pour la Chine un moyen de gérer les relations internationales »
A écouter
Reportage de Marc Lebeaupin, envoyé spécial permanent à Pékin
« Jacques Chirac avait fait forte impression, mais aujourd’hui, les Chinois de la rue ne connaissent pas le nom de Sarkozy ».
25/11/2007
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