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Chine / UE

Sommet de Pékin: la Chine promet le dialogue

Article publié le 28/11/2007 Dernière mise à jour le 28/11/2007 à 22:10 TU

Le président chinois Hu Jintao (m) entre le Premier ministre portugais José Socrates (g) et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso (d). (Photo : Reuters)

Le président chinois Hu Jintao (m) entre le Premier ministre portugais José Socrates (g) et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso (d).
(Photo : Reuters)

Européens et Chinois ont cherché à apaiser les tensions sur les différends commerciaux et monétaire, à l'occasion du 10e sommet qui s'est déroulé mercredi à Pékin. Les responsables européens étaient venus en force pour réclamer plus d'efforts de la Chine. Pékin promet le dialogue.

Avec notre correspondant à Pékin, Marc Lebeaupin

On s'y attendait un peu, il n'y a pas eu de miracle à l'occasion de ce sommet. Les Européens étaient pourtant venus en force, pour tenter de faire entendre raison à la Chine. A l'occasion de ces entretiens sur deux jours, l'Europe a tenté de faire comprendre à la Chine qu'en tant que premier client, elle méritait un traitement un peu plus favorable de la part des Chinois.

Il fait savoir que le yuan a perdu près de 10 % de sa valeur par rapport à l'euro, alors que dans le même temps il progressait de 8 % par rapport au dollar. Une évolution lourde de conséquences. Comme le faisait remarquer Jean Claude Juncker, le président du groupe des ministres des Finances de la zone euro : « L’Union européenne plus vers la Suisse que vers la Chine ».

En réponse aux demandes de réévaluation rapide du yuan, les Européens ont obtenu des promesses de dialogue, mais aucune assurance de changement à court terme.   Les deux délégations ont convenu de mettre en place un groupe de travail sur les taux de change, et un dialogue sur les différends commerciaux.

Mais en attendant, les dirigeants chinois se gardent bien de promettre quoi que ce soit. Pour le premier ministre, Wen Jiabao, la Chine continuera de réformer son système de parité du yuan de manière « graduelle » et « raisonnable ». Une formule qui ne vas sûrement pas susciter beaucoup d'enthousiasme de la part des exportateurs européens.