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Russie

Législatives : les petits partis marginalisés

Article publié le 01/12/2007 Dernière mise à jour le 01/12/2007 à 14:35 TU

La Russie s'apprête à élire dimanche ses députés, des législatives présentées par le pouvoir comme un plébiscite pour le président Vladimir Poutine, à trois mois de son départ annoncé du Kremlin. Hormis son parti, Russie unie, rares sont les formations qui peuvent espérer tirer leur épingle du jeu électoral.

Vladimir Poutine.(Photo : Reuters)

Vladimir Poutine.
(Photo : Reuters)

Avec notre envoyée spéciale à Moscou, Dominique de Courcelles

Le parti Russie unie de Vladimir Poutine est tellement hégémonique que certains Russes pensent qu’il est le seul en piste.

En réalité, il y en a dix autres, mais qui ont tous de la peine à exister ou se faire entendre.

Depuis les dernières législatives, la loi électorale a changé.

Elle est devenue peu propice à tout autre parti que le parti présidentiel.

Minuscules formations inconnues

Le seul à être sûr de franchir les 7% ouvrant les portes de l’Assemblée est le Parti communiste russe. Il a encore un réseau puissant de militants en région, et la sympathie des retraités.

A l’autre bout de l’échiquier, les ultranationalistes peuvent espérer siéger dans la future Assemblée grâce à leur connivence avec le parti de Poutine.

Aucune autre formation n’atteint les 2% d’intentions de vote. Pas même les partis réformateurs, Iabloko et SPS, identifiés aujourd’hui aux réformes libérales des années 90.

Quant à Garry Kasparov, il n’a même pas réussi à enregistrer son parti pour ces législatives.

Curieusement, de minuscules formations inconnues ou tombées dans l’oubli, comme le Parti agraire de Russie, ont, elles, été admises à ces élections.  

Les élections législatives russes.(Photo : Reuters/Montage : L. Mouaoued/RFI)