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Kosovo

Pas de rapprochement entre la Russie et l'OTAN

Article publié le 08/12/2007 Dernière mise à jour le 08/12/2007 à 04:27 TU

Condoleezza Rice, secrétaire d'Etat américaine discute avec Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, pendant la réunion OTAN-Russie des ministres des Affaires étrangères, à Bruxelles, le 7 décembre.(Photo : Reuters)

Condoleezza Rice, secrétaire d'Etat américaine discute avec Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères russe, pendant la réunion OTAN-Russie des ministres des Affaires étrangères, à Bruxelles, le 7 décembre.
(Photo : Reuters)

Aucun accord sur le statut final du Kosovo n'a été trouvé au terme de quatre mois de discussions entre les dirigeants indépendantistes de la province serbe et le gouvernement de Belgrade, c'est la conclusion du rapport remis par les médiateurs internationaux au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Par ailleurs, les effectifs de la Kfor, au Kosovo seront renforcés, c'est l'engagement pris par l'OTAN à Bruxelles qui déclare aussi réprimer les violences qui pourraient suivre une déclaration d'indépendance. Les 26 ministres des affaires étrangères de l'Alliance atlantique ont reconnu que leurs relations avec la Russie « traversaient une phase délicate ». Autrement dit, Moscou ne recule pas d'un pouce sur la question de l'independance de la province serbe envisagée par les alliés.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet

Bien que,  à la fois les membres de l’Alliance atlantique et les Russes continuent à présenter le Conseil Otan-Russie comme un forum extrêmement utile, force est de constater que pour le Kosovo, ce sont surtout les désaccords qui ressortent.

Même si les Européens ne sont pas tous sur la même longueur d’onde au sujet du Kosovo, ils semblent être parvenus avec les autres membres de l’OTAN, dont les Etats-Unis, à trouver  une ligne minimale commune, à savoir que si déclaration unilatérale d’indépendance il ya, elle devra se faire de manière coordonnée avec la communauté internationale.

Mais lors de leur débat ce vendredi avec leur homologue russe, les ministres des Affaires étrangères de l’OTAN ont bien dû se rendre compte que cette position serait inopérante, tant qu’elle ne serait pas adoptée aussi par la Russie.

Sergueï Lavrov, n’a laissé planer aucun doute. Il a répété que la Russie n’accepterait pas cette  déclaration d’indépendance, en ce qu’elle contrevient avec les  règles du droit international. La Russie a rappelé le ministre des Affaires  étrangères continue à réclamer la poursuite des négociations. Pour Sergueï Lavrov une telle déclaration ne pourrait d’après la Russie que créer un précédent dangereux pour la stabilité de l’Europe.

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