Article publié le 11/12/2007 Dernière mise à jour le 11/12/2007 à 12:25 TU
Le président indonésien, Yudhoyono (à gauche), ouvre la conférence sur le Fonds d'adaptation au changement climatique, le 11 décembre 2007.
(Photo : Reuters)
Les participants à la conférence de Bali sont tombés d'accord, mardi, sur la gestion du Fonds d'adaptation au changement climatique, prévu par le Protocole de Kyoto pour aider les pays en développement.
Avec notre envoyé spécial à Bali, Bruno Daroux
C’est un premier succès pour Bali. Le Fonds d’adaptation au changement climatique était prévu par le Protocole de Kyoto, qui fête aujourd’hui ses 10 ans. Mais il va enfin pouvoir commencer à fonctionner, ce qui n’était pas le cas.
A Bali, les participants se sont mis d’accord sur la gestion de cet organisme, qui sera piloté par le Fonds pour l’environnement mondial. Il s'agit d'un grand progrès pour les pays les moins avancés et pour les Etats insulaires, puisque ce Fonds organise une aide financière des Etats les plus riches vers les pays les plus pauvres pour les aider à lutter plus efficacement contre le réchauffement climatique, et donc aussi à se développer.
Le Fonds sera alimenté par un prélèvement de 2% sur les Mécanismes de développement propre qui permet aux Etats signataires du Protocole de Kyoto de financer des projets énergétiques propres dans un pays en développement. Entre 300 et 500 millions de dollars sont maintenant attendus entre 2009 et 2012.
C’est donc un vrai début, même si on reste loin du compte puisque selon le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), 86 milliards de dollars seraient nécessaires d'ici 2015 pour vraiment aider les pays pauvres à s’adapter à l’évolution du climat.
Pour obtenir un champ à cultiver et 2 têtes de bétail, il faut exploiter la seule richesse aisément accessible, la forêt. Bois pour la construction de meubles, pour la pâte à papier, mais aussi terre à cultiver, sous-sol riche en or ou en charbon à exploiter.
11/12/2007 par Solenn Honorine