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Conférence de Bali

Une semaine cruciale

Article publié le 11/12/2007 Dernière mise à jour le 11/12/2007 à 10:40 TU

Le sénateur démocrate américain, John Kerry, à la conférence de Bali.(Photo : Reuters)

Le sénateur démocrate américain, John Kerry, à la conférence de Bali.
(Photo : Reuters)

La conférence de Bali sur le climat est entrée dans une nouvelle phase, depuis lundi, avec l'arrivée des responsables politiques. Plusieurs Américains sont particulièrement attendus, des acteurs célèbres, mais aussi le prix Nobel de la paix Al Gore. John Kerry, l'ancien candidat à la présidentielle, battu par George Bush en 2004, était présent. A la tribune, le sénateur démocrate américain n'a pas promis que son pays allait ratifier le protocole de Kyoto sur les gaz à effets de serre, mais il a affirmé que l'arrivée au pouvoir éventuelle des démocrates l'an prochain s'accompagnerait de changements, y compris en matière écologique.

Avec notre envoyé spécial à Bali, Bruno Daroux

L'autre Amérique, celle qui veut jouer un rôle positif dans la lutte contre le réchauffement climatique, débarque en force à Bali. Sont attendus en principe : George Clooney, Brad Pitt, mais aussi Al Gore et peut-être Arnold Schwarzenegger, le gouverneur républicain de Californie, qui a fait de son Etat le bastion de la résistance à la politique de George Bush en matière d'environnement.

John Kerry, c'est sûr, était à Bali lundi. L'adversaire malheureux de George Bush à la présidentielle de 2004 a une ambition pour son pays : « Nous sommes nombreux à penser que les Etats-Unis doivent être à la pointe du combat contre le réchauffement climatique. Les réticences des pays en voie de développement à lutter avec constance contre ce phénomène s'expliquent en grande partie par ce refus américain de mener cette bataille et à faire partie de la solution. En fait, cela a donné une excuse à de nombreux pays pour choisir une voie différente, ou pour diminuer leurs efforts, voire pour ne pas s'engager du tout. Cela doit cesser. Et mon espoir, c'est que Bali débouche sur une feuille de route permettant d'nvisager une solution globale ».

Il reste encore trois jours de débats pour mettre au point cette feuille de route, trois jours que John Kerry et ceux qui pensent comme lui vont mettre à profit pour tenter d'infléchir la ligne des négociateurs américains, en espérant qu'en janvier 2009, un ou une présidente démocrate changera l'image et l'action des Etats-Unis concernant le réchauffement de la planète.